Avant de poser une éolienne dans votre jardin, ou une hydrolienne à la place du casier à homards de votre grand-père, il serait sage que vous consultiez une carte des vents ou du courants marins. Ces informations conditionnent évidemment le succès de votre entreprise, si vous voulez revendre de l’électricité à EDF.
Mais au-delà de leur aspect pratique, de nouvelles représentations de la circulation de ces sources d’énergie renouvelable sur les continents ou sous la surface des océans vous plongeront dans le ravissement.
En ce qui concerne les courants marins, un travail a été mené en partenariat avec la NASA et le Massachusetts Institute of Technology, qui montre dans un petit film vidéo une reconstitution des données obtenues par le programme « Estimating the Circulation and Climate of the Ocean », entre 2005 et 2007.
Ce type de rendu à inspiré des artistes d’un nouveau genre, capables d’utiliser des bases de données et de concevoir un code informatique, afin de d’obtenir une image qui touche notre sensibilité. C’est le cas de deux grosses têtes, Fernanda Viégas et Martin Wattenberg, qui sont passés par le MIT avant d’être exposés au Museum of Modern Art de New York ou au London Institute of Contemporary Arts.
Ils sont chargés du projet de recherche « Big Picture » de Google, et proposent une visualisation de la force des vents sur le territoire des États-Unis, en temps réel, à partir des données mises à jour par le National Digital Forecast Database.
Représentation des vents dominants sur le sol américain (cliquez dessus pour l'actualisation en temps réel)
Ces images sont aussi une illustration de ce que peut offrir de plus original le data-journalisme, cette nouvelle démarche qui se donne comme objectif d’exploiter des informations numériques par un traitement informatique pour les proposer au grand public, à partir de l’ouverture des bases de données d’intérêt général.
Remonter à la source :
NASA
Le site de Fernanda Viégas et Martin Wattenberg