(Jour N-4) J’avais lu que le fermoir s’étant ouvert, il l’avait promptement rangée dans sa poche. Encore heureux que parmi ses aficionados venu l’acclamer il n’y eût certainement aucun de ces salauds de pauvres bien évidemment aussi enclins à casser les abribus qu’à voler !
55.000 € une montre ! Plus de 350.000 francs pour bien fixer les esprits. Cadeau de Carla Bruni. J’avais lu sur Marianne que dans la « modeste » boutique où elle l’avait achetée, elle avait demandé « la plus chère »… Point barre. Vous avez dit « bling-bling » ?
Autant de dispendieuses futilités me trouent littéralement le cul. Alpha et oméga d’une vie ? Que le chanoine de Latran ne vienne surtout pas nous faire chier avec "sa" religion ! La mienne est - réellement - modeste. « Beatis pauperes spiritu » (Matthieu 5-3) et Luc (18-25) « Il est plus aisé pour un chameau de passer par le chas de l’aiguille qu’il ne l’est à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu »…
Cela me fait d’autant plus rire que ce matin en explorant Google Actus je suis tombée sur cet article du Monde Nicolas Sarkozy et le « trou d’aiguille » du premier tour 17 avril 2012) relatant l’interview de Jérôme Jaffré - président du Centre d’études et de connaissance sur l’opinion publique ( Cecop) - par Françoise Fressoz.
Il critique la campagne menée par le candidat-président : « En partant des déficits, il aurait pu défendre un projet axé sur la compétitivité et mener la charge contre François Hollande en l'attaquant sur « l’irresponsabilité » du projet socialiste, son «inadaptation totale» à la situation du pays. Il avait des atouts pour cela, en termes de stature présidentielle et de thématiques. Je pense notamment à la valeur travail »
Plus sarkozyste, tu meurs ! Néanmoins, il lui reproche d’avoir tenté de reproduire la campagne de 2007 qui lui avait réussi et surtout d’avoir - comme il y a 5 ans - « choisi de faire campagne sur des thèmes transgressifs pour tenter de récupérer l’électorat populaire et les voix de Marine Le Pen » ce qui représente selon lui « un vrai risque car s’il est battu sur une transgression et non pas sur une vision, c’est sa place dans l’histoire politique qui est en jeu . Il ne pourra pas rester comme la vigie qui avait averti le pays »… De quoi nous a-t-il jamais avertis ? Il risque bien plutôt de choir encore davantage dans les poubelles de l'Histoire : Qui a chu choira...
Jérôme Jaffré restant un indécrottable sarkozyste ne peut s’empêcher de continuer à espérer en la victoire. D’où ce fameux « trou d’aiguille » du premier tour qui, nonobstant les sondages ouvrirait le jeu si les résultats étaient différents au soir du 22 avril : « un Jean-Luc Mélenchon haut à 17-18% et une Marine Le Pen basse à 12%. A ce moment là, un effet de surprise peut se créer et Nicolas Sarkozy peut espérer ressouder les droites sur la peur d’une gauche radicale. Mais il faut que les deux conditions soient réunies ».
Au moment où j’écris cela me semble un peu compromis pour Mélenchon… Je ne sais qui ressort les "casseroles" de derrière les fagots mais s’il n’obtient pas le poste de ministre qu’il convoitait très certainement, il pourra toujours ouvrir un restaurant. Certainement pas Sarkozy et sa bande car il était de notoriété communément admise qu’ils entendaient instrumentaliser "l’idiot utile du sarkozysme" : le faire grimper dans les sondages pour marginaliser Marine Le Pen. L’affaire aura fait long feu puisque c’est elle qui reprend du poil de la bête.
Or donc, lundi dernier - bien asticoté par Jean-Jacques Bourdin sur BFM-TV - il dut finir par reconnaître être présent à l’Elysée lorsque Nicolas Sarkozy décora Patrick Buisson de la Légion d’honneur (Europe 1, le 16 avril 2012) tout en précisant qu’il n’était pas un de ses amis.
Re-patatras ! Mercredi : selon Saïd Mahrane Mélanchon et Guaino ont partagé un déjeuner secret (Le Point 18 avril 2012) - pas si secret que cela sinon cela ne ressortirait pas ! - il y a deux ans à l’Institut du Monde arabe grâce à l’entremise du journaliste Eric Zemmour. « Pendant deux heures, ils auraient donc échangé leurs avis avis sur la participation de la France au commandement intégré de l'Otan, sur l'Europe et la vie politique française, se trouvant de nombreux points communs. De ce déjeuner est née une véritable complicité entre ces deux fervents républicains, qui se tutoient »…
Les électeurs potentiels du Front de Gauche apprécieront très certainement.
Qu’apprendrons-nous encore d’ici samedi ? Etant bien connu que les malheurs ne viennent jamais seuls et en application de l’adage « jamais deux sans trois ». Avec son « torrent révolutionnaire » il promettait quasi le "grand soir". Il risque de ne connaître que "les lendemains qui déchantent".