Calderon ajoute : « ce n’est pas une décision raisonnable. C’est clairement une violation des traités et des accords concernant la réciprocité des investissements. » Calderon devrait s’entretenir sur le sujet avec le premier ministre espagnol Mariano Rajoy, en visite au Mexique dans les prochains jours. « Tous les pays en développement ont besoin d’investissement et personne suffisamment intelligent souhaitera investir dans un pays qui exproprie les entreprises étrangères, « avertit Calderon qui souligne que les investisseurs vont voir d’un mauvais œil un pays qui prend possession d’une entreprise étrangère sans respecter les lois et les contrats.
Après les déclarations de Calderon, ce fut au tour du ministre mexicain de l’énergie de faire une déclaration : « le Mexique considère que, si l’amérique latine veut poursuivre sa croissance et atteindre le plein emploi, il faut à tout prix éviter les expropriations. La voie de la croissance, ce sont les échanges commerciaux et bilatéraux, idem pour les investissements. » Il y a fort à parier que le prochain sommet du G20 risque d’être bouillant et Cristina Kirchner devrait se faire rappeler à l’ordre par les autres pays partenaires.
René Lanouille