L’institut Montaigne, qui est peu suspect de proximité avec François Hollande, vient de rendre publique, dans le journal Les Échos, son analyse des propositions du candidat sortant. Il en ressort qu’il manque, selon cet institut, au moins 17 Mds d’euros au bouclage financier de la trajectoire du candidat sortant puisque :
- les économies alléguées seraient surévaluées de 8 Mds ;
- les multiples promesses seraient sous-évaluées voire oubliées (on comprend que le candidat-sortant lui-même s’y perde !) pour un écart total de 6,5 Mds ;
- enfin, les recettes évoquées seraient surestimées d’au moins 2,4 Mds.
Ce chiffre constitue clairement une estimation basse du trou financier béant du projet du candidat sortant, que celui-ci creuse d’ailleurs d’heure en heure en continuant à promettre sans cesse des dépenses nouvelles, annonçant en dernier lieu, 1 milliard d’euros en Corse. Il est toutefois dans un ordre de grandeur proche du chiffre que nous n’avons cessé d’indiquer, à savoir que le candidat sortant dissimule près de 25 Mds d’euros d’impôts nécessaires au redressement des comptes dans son projet.
Nul ne doit donc plus douter que la crédibilité financière et la transparence démocratique sont du côté de François Hollande tandis que le candidat sortant ne propose que l’aventurisme budgétaire et la dissimulation.
Le Changement ? C’est Maintenant !