Ramasser les champignons… ça m’évoque des souvenirs d’enfance, des odeurs de sous-bois et celles de l’omelette que l’on fait le soir avec les espèces trouvées dans la journée… miam !
Donc lorsque notre tout récent club de permaculture a lancé une sortie organisée, on ne s’est pas fait prier.
Nous étions curieux de découvrir quels étaient les champignons locaux comestibles. La réponse est simple : les australiens ne le savent apparemment pas vraiment. C’est le genre de connaissance qui a disparu avec les massacres et enlèvements perpétrés aux peuples aborigènes. Un exemple parfait de l’histoire australienne. En Europe des coutumes vieilles de plusieurs siècles sont toujours transmises de nos jours, en Australie, les traditions anciennes se sont perdues. Il y a un trou dans l’histoire qui ne se comblera jamais.
Revenons en à nos champignons. Il a fallu tout d’abord trouver des forêts d’arbres européens, qui ont introduit les champignons comestibles. Nous sommes donc partis dans des forêts de pins, en altitude dans les Blue Mountains. Nous avons pris nos paniers et sommes partis à la recherche de bolets et de lactaires.
Cette journée aurait pû se dérouler en France, mêmes arbres, même odeur… s’il n’y avait pas ces trous géants de wombats un peu partout. On aurait pu se faufiler à l’intérieur. Le sol était tâché de couleurs rouges vibrantes : des amanites tue-mouches, partout. C’était un peu surréaliste.
Maintenant la prochaine rando sera de nuit, à la recherche des “ghost fungi”, des champignons phosphorescents, parait-il gros comme des assiettes. C’est chouette non ?
Via Wordlesstech