Après avoir frappé l'Europe l'austérité gagne CITIGROUP!

Par Patrick Abbal Le monde va mal, c'est indéniable. Lorsqu’aux Etats-Unis, pays du capitalisme roi le terme de "bonus indécent" est employé, il suscite toute notre attention.
Mais quel record avons nous atteint? A priori aucun. En effet nous sommes bien loin du salaire de Lloyd Blankfein, PDG de Goldman Sachs, qui a touché 70 millions de dollars de rémunération au titre de l'exercice 2008. Ni proche des indemnités de 126 millions de dollars perçues par Ruppert Rubin nommé vice président de CITIGROUP peut après la fusion de CITIBANK et TRAVELERS en 1998.
L'objet du Buzz médiatique est un salaire de 15 millions de dollars pour le PDG de CITIGROUP, Vikram Pandit qui avait perçu précédemment 1 dollar symbolique en 2009 et un peu moins de 130 000 dollars en 2010. Il est bon de souligner que la plupart des médias enrobent cette annonce d'une connotation négative alors que l'assemblée générale des actionnaires à voté à 45% pour cette rémunération. Seul point négatif, nous ne connaissons pas le nombre d'abstentionniste lors de ce vote, ce qui laisse donc de la place à diverses spéculations.
Apparemment les actionnaires de CITIGROUP estiment ce salaire indécent au vu de la conjoncture traversée précédemment et des difficultés actuelles de l'institution qui reste très vulnérable selon les stress test de la Réserve Fédérale Américaine.

Un problème plus profond se présente : est-ce le début d'un contrôle des hautes rémunérations dans le secteur des services financiers, directement effectué par les actionnaires ?

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