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Quatre jeunes ados belges se retrouvent dans les toilettes de l'hôtel de ville et y sniffent de concert une recharge de gaz pour briquets pour se faire tourner la tête.
Aussitôt fait, l'une d'entre elle s'allume... une cigarette . L'explosion se produit illico et les filles sont brûlées plus ou moins sérieusement. (c'est dans la libre belgique)
Côté pile.
Comment ne pas penser notamment au films des frères Dardenne, notamment "l'enfant " que nous chroniquâmes,
trop brièvement, il y a un certain temps sur ce blog? Misère sociale, culturelle et psychologique se combinent dans les bas-fonds d'une wallonie rongée par un chômage de masse, où ne
demeurent que des "valeurs" marchandes, la consommation dénuée de sens jusqu'à... l'explosion, l'auto-destruction?
C'était une brève histoire belge, mais elle pourrait être française, britannique, américaine (quoique dans ce dernier pays c'est plutôt avec des fusils d'assaut achetés en solde
que s'achèvent ces trajectoires déchiquetées). Elle résume de manière saisissante l'absence de perspective dont l'étreinte glaciale a saisi une grande partie de la jeunesse aujourd'hui.
Et presse à tout faire pour en ouvrir, ou réouvrir une, qui mette en avant comme des nécessités incontournables le droit au travail, à la formation, à la culture, et la protection de la
jeunesse contre le chant des sirènes marchandes.