Ringer // Saison 1. Episode 22. I’m the Good Twin.
SEASON FINALE
Ringer, ô Ringer.
J’ai un jour aimé ton teint léger et sympathique, ce vent de fraicheur qui tu amenais sur The CW, ou plutôt le public vieux de CBS à laquelle tu étais dédiée et que tu as tenté de séduire. Ringer tu avais le potentiel d’être une excellente série car tu avais Sarah Michelle Gellar. Si seulement tu n’avais pas donné le nom de Siobhan/Chivane/Chivonne/Simone ? à ton personnage principal. Mais ce n’est qu’un détail car j’aimais bien ce que tu avais pu nous offrir jusqu’à la pause de décembre et une fois revenue sur le devant de la scène… je n’ai plus retrouvé ce que j’aimais. Sauf peut être la semaine dernière, avec l’avant dernier épisode de la saison, agrémenté malheureusement de tes flashbacks qui n’ont pas la forme de flashbacks et qui tuent le rythme des épisodes sans faire de vraie révélation. Du coup, cette semaine Ringer nous offrait son season finale (n’enterrons pas la bête tout de suite) et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est… décevant. Dans un premier temps la scène d’ouverture. Elle avait tout l’air d’utiliser le fameux principe de l’épilogue prologue que je déteste, et non, c’est encore pire : c’est un cauchemar que fait Bridget. Le but était uniquement de nous offrir une scène de mariage que l’on attendait tous…
La déception est donc bel et bien au rendez vous, malheureusement. Dans un premier temps, Tim prend le contrôle de Martin Charles, en sauvant la société de son naufrage Titanic-esque, et permet donc à Andrew de s’en sortir sans aucunes charges contre lui. Et dès qu’il va entendre qu’Andrew et Siobhan renouvèlent leurs vœux, il va alors confier à son partenaire d’affaire que son fils, Henry, avait une relation extra conjugale avec sa femme. Evidemment, Bridget va devoir passer à la confession afin de tenter de sauver la dernière once d’amour qu’il reste entre elle et Andrew. Ce dernier est maintenant au courant de la vraie identité de la femme qui partage sa vie depuis maintenant deux mois. Elle va également révéler son secret à Juliet qui va tout de même dire qu’elle est pire que sa mère. J’ai ri tellement c’est ridicule ce qu’elle dit. Ok Bridget a menti sur son identité mais elle n’a tenté de tuer personne à ce que je sache non ? Franchement, ce que les scénaristes peuvent jouer aux triples buses des fois quand même. Car au fond, l’histoire qui est développée dans l’épisode n’est pas spécialement mauvaise (en tout cas pas plus qu’une The Lying Game), mais le souci c’est réellement les dialogues soit cousus de fil blanc soit humoristiques malgré eux.
L’agent Machado retrouve ses fonctions mais pas l’affaire Macawi. Il va entendre qu’un corps ressemblant à Malcolm a été retrouvé dans le New Jersey et évidemment, ce n’est pas spécialement intéressant cette partie là de l’histoire. L’affaire Macawi, qui avait ruiné bon nombre de minutes dans les premiers épisodes de cette première saison trouve le moyen d’être encore plus inutile dans ce dernier épisode, sauf évidemment pour la confrontation entre Macawi et Siobhan puis… Bridget. C’est d’ailleurs à ce moment là que cette dernière se rend enfin compte que Siobhan pourrait bien être en vie. Les cinq dernières minutes de l’épisode enchainent les plutôt bons moments, sans vraiment faire attention à la cohérence du truc. On voit que les scénaristes partent dans tous les sens et qu’ils s’amusent peut être un peu trop. Ils ont sûrement fait une overdose d’œufs en chocolat. Une révélation outrageusement prévisible va également faire son apparition : celle du vrai père des jumelles de Siobhan. Ce n’est pas Henry, car évidemment c’est Andrew. Mais a-t-on envie de connaitre la suite ? Pas moi. Son « I want my old life back » m’a presque déçu. Siobhan voulait changer de vie, devenir une femme libre et elle cherche à se réemprisonner ? Décevant.
Ringer avait de l’ambition avant de se mettre à copier Sexcrimes et à surfer sur la mode sur Ponzi scheme. Bridget est choqué de savoir que sa sœur la voulait morte pour ce qui s’est passé avec Sean, mais va-t-elle la revoir maintenant ? Telle est la question légitime que l’on peut se poser. Il n’y aura probablement pas de seconde saison (la série réalise les pires scores de The CW), mais bon, on peut spéculer encore et encore et c’est cool. Au final, ce dernier épisode m’a déçu. Surtout quand on le compare avec l’épisode précédent, il y a un manque réel d’ambition de la part de la série, de nous surprendre (la plupart des choses qui se déroulent dans l’épisode sont très (trop ?) prévisible et cela en devient navrant). Je n’attendais de toute façon pas grand-chose de ce dernier épisode, et alors que j’avais apprécié le début de la série, j’avoue ne pas comprendre cet engouement autour de cette fin de saison. Mais bon, tant mieux pour ceux qui ont aimés, moi je suis déçu de ce final, il m’a fait autant plaisir que le final de The Lying Game (qui lui aussi était très décevant). Tout est trop prévisible et rapidement ennuyeux. Aller, on zappe, on passe à autre chose, Sarah fais nous un Scooby Doo 3 pour ta fille Charlotte Grace, tu seras bien mieux qu’ici.
Note : 3.5/10. En bref, décevant final pour série décevante.