parce que dans ma vie, y'a pas que la mode. Y'a également beaucoup, limite trop de cinéma et la chance que j'ai de vivre à Paris c'est de pouvoir y aller très très souvent, de 9h du matin à 00h voire même all night long quand y'a des nuits du cinéma qui sont organisées...
Alors j'ai conscience que je vais faire des envieux, mais avec la carte UGC, c'est incroyable le nombre de films que j'ai vu depuis quelques mois, le nombre d'avant-premières longtemps avant les dates des sorties officielles ("Il y a longtemps que je t'aime" vu en projection presse courant janvier), les rencontres avec des acteurs (Jessica Alba très récemment), avec également des réalisateurs de renom (Michel Gondry himself pour un débat à UGC La Défense y'a 2 semaines - extraordinaire).
La carte me permet aussi d'aller voir des petits bijoux de films dans de minuscules salles d'art & d'essai (et là je ne parle pas de la majorité des MK2 qui se revendiquent art & essai et qui ne sont rien d'autres que des cinémas grand public un peu améliorés), je vous parle des cinémas où on se retrouve parfois à deux ou trois dans la salle... et là généralement la magie opère.
Récemment, j'ai donc vu "Breezy", un film de Clint Eastwood qui date de 1973, et qui raconte l'histoire d'amour entre une jeune hippie (sublime...) et un agent immobilier (très très élégant et beau comme un diable) - Hélas les photos ne rendent pas grâce au film mais croyez-moi, ce film est une jolie histoire d'amour pas si naive qu'elle en a l'air, qui soulève de vraies questions qui seront toujours d'actualité (la différence d'âge, de milieu, la vieillesse...) - et cerise sur le gâteau, les tenues 70's juste un régal pour les yeux autant chez elle que chez lui ;)
"Breezy" est projeté à la Filmothèque du Quartier Latin (9, rue Champollion dans le 5ème à Paris)/ Pour les séances, c'est ici
Et sinon dans la catégorie "coup de coeur de la semaine", je vous conseille "The Dead Girl" de Karen Moncrieff pour le jeu des acteurs, la tension qui ne nous quitte pas tout au long du film, la réalisation impeccable.
Et "coup de gueule", je dirais "L'heure d'été" d'Assayas ou comment aller voir un film sans scénario, sans aucun rebondissement,d'une lenteur à mourir d'ennui, où on peut anticiper chaque dialogue sans aucun souci, où les acteurs sont vraiment pathétiques et je ne parle même pas des tenues de Juliette Binoche!!
Enfin, dans la série, comment je me suis fait embarquer dans une salle pleine de mecs fans de films d'horreur, c'était mercredi soir - on a été voir "Diary of the Dead" de George A. Romero, le grand maitre des fillms de morts-vivants qui était aussi là pour l'occasion - autant vous dire que ça a été une standing ovation - le film sortira le 25 juin, je vous en reparlerais d'ici là mais un petit bijou aussi dans un tout autre registre.
Bon week-end les filles!!! bisous