La voiture du peuple vise de nouveaux marchés
Depuis l’acquisition d’Audi, Volkswagen semble avoir oublié sa véritable raison d’être. Ses véhicules n’ont cessé de se raffiner à tel point qu’ils sont désormais trop couteux pour une majeure partie de la population.
Suivant l’exemple de Nissan et Renault, Volkswagen entend produire des voitures à bas coût pour les pays émergents. Entre 5000 et 7000 euros l’unité, le constructeur allemand espère arriver au même résultat que Dacia, lancée par Renault dans l’unique but de conquérir de nouveaux marchés.
Ce n’est pas aussi aisé qu’on pourrait le croire que de bâtir des voitures à faibles coups qui, en plus d’offrir une certaine fiabilité, devront se mesurer aux conditions parfois extrêmes des pays auxquels elles seront destinées. Il s’agit d’un « véritable défi » comme l’indique Ulrich Hackenberg, directeur de la recherche et du développement. Néanmoins, ces voitures « abordables » seront vendues sous un autre nom que celui de Volkswagen, sans doute pour ne pas abîmer la nouvelle image de la marque en cas flop total.
Jean-Sébastien Poudrier