Nicolas Sarkozy à France Inter (17 avril 2012)
Il n’y a plus de doute possible. Le journalisme, en France, est mort. 5 ans de propagande, de mise en scène, de calvaire, de recul, de torture morale, d’écoutes, de pression policière etc, par les sbires du sarkozysme. Mais rien. Les médias se taisent. Il faut tondre certains à la libération urgente qui s’impose. Surtout, ces éditocrates embués par leur idéologie, aveuglés par leurs intérêts au détriment de la France. Comment peut-on accepter de souffrir encore et encore sans être réactif ? Sommes-nous masochistes ? Indignez-vous ! Plus que 4 jours, pour le dégager.
De voir comment ces clowns barbouillent des panégyriques en son honneur, et, avec tant de ferveur, on peut dire que la médiocrité de l’homme a métastasé. Ce matin, sur France Inter, le roitelet élyséen, toujours dans sa tambouille mortifère, son logos morbide, a prouvé que le costume de président était trop lourd à porter pour lui. Ce matin, sur le dossier de l’affaire Bettencourt-Woerth-Sarkozy et le financement illicite de sa campagne de 2007, un auditeur lui a posé la question qui fâche. Il a botté en touche. Voici la saillie de l’”irrévérencieux”:
Si c’est exact, il est grand temps que monsieur Sarkozy s’en aille. Si c’est inexact, pourquoi ne porte-t-il pas plainte. Il ne le fait pas. C’est donc exact. Alors qu’il dégage !
Courroucé, l’actuel chef de l’État -j’espère pour un mois encore-, s’est dit insulté dans des termes aussi tristes que pathétiques:
Croyez vous vraiment que ce soit une question?
Dois-je répondre à des injures ?
Est-ce que c’est normal ?
Nous sommes sur une radio de service public. Je suis tout à fait prêt à répondre.
Mais franchement “dégage”, ce n’est pas tout à fait dans la ligne éditoriale de France Inter.
Donc Jean, je vais vous répondre, pas tellement par respect pour vous mais par respect aux autres auditeurs.
Avec toutes les casseroles que cet homme traîne, il est plus que probable, irrémédiablement et inénarrablement, il est fou, n’ayons pas peur des mots. En réalité, son sempiternel refrain depuis le début de la campagne “aidez-moi”, c’est simplement “aidez-moi pour que je bénéficie de l’immunité présidentielle et que je ne sois pas traduit devant la justice”. Arriver encore à défendre cet homme est un exercice kafkaïen. Avec ses contrevérités, sa campagne frénétique et incohérente, il faut oser…