Reuters
Breivik : qui est-il ?
22 juillet 2011, la Norvège est sous le choc. Le pays découvre le visage d'Anders Behring Breivik, un homme de 32 ans, auteur d'un attentat meurtrier à Oslo puis d'une terrible fusillade sur la petite île d'Utoya. En tout, l'homme a abattu 77 personnes en une seule journée, sans exprimer un seul regret, si ce n'est de ne pas avoir réussi à en tuer davantage. Ses revendications ? Politiques. L'homme est proche des milieux d'extrême-droite et déclare combattre « l'invasion musulmane ».
Retour en images sur la personnalité de l'auteur du pire massacre commis en Norvège depuis la Seconde Guerre Mondiale.
Reuters
Breivik : une enfance difficile
Blond aux yeux bleus, Anders Behring Breivik, 32 ans au moment des tueries, est né en Norvège. Sa mère est infirmière et son père, un ancien diplomate, qui vit actuellement en France, aurait quitté le domicile conjugal lorsqu'il était petit. Il n'a plus de contact avec lui depuis l'adolescence.
Son enfance est décrit par ses amis comme très difficile. Adulte, l'homme commente sa vie sur la toile. Il se décrit, sur son profil Facebook, comme célibataire, intéressé par la chasse et par les jeux vidéo.
Breivik : proche de l'extrême droite
Sur son profil Facebook, Anders Behring Breivik se décrit aussi comme 'conservateur' et 'chrétien'. Il est un ancien membre de la droite populiste norvégienne - le parti du Progrès, qu'il intègre en 1999 avant de le quitter en 2006. En 2002, à Londres, il côtoie des membres du mouvement d'extrême droite, 'English Defence League'. Devant la justice, il aurait indiqué avoir voulu former à ce moment-là un groupuscule radical pour rétablir « la domination blanche et chrétienne ».
L'islam en ligne de mire
Sur une vidéo postée sur le site de partage YouTube, Breivik décrit l'islam comme 'la principale idéologie génocidaire'. 'Avant de commencer notre croisade, nous devons faire notre devoir en décimant le marxisme culturel', écrit le Norvégien.
Breivik : un massacre longuement mûri
Cela fait de longues années que Breivik avait pris la décision d'accomplir son projet meurtrier. Il raconte tous les détails de ses préparatifs dans un pavé de 1 500 pages, publié sur Internet, le jour des massacres d'Oslo et d'Utoya.
Il y raconte que depuis 2002, il travaille beaucoup pour amasser l'argent nécessaire à son projet. Il sera notamment manager dans une agence de publicité, conseiller dans une banque puis directeur des opérations dans une PME. Mais financièrement, cela ne suffit pas. En 2006, après avoir quitté son dernier emploi, il change de stratégie : il crée une société agricole, qui lui permet de cumuler plusieurs cartes de crédit.
Breivik : un homme organisé
Très organisé, Anders Behring Breivik a fomenté ses attaques de façon méthodique. Pour obtenir un port d'arme, il s'est inscrit dans un centre de tir. Il aurait même commandé de la nicotine pure pour l'ajouter aux cartouches de ses armes.
Pour préparer l'attentat à la voiture piégée dans le centre-ville d'Oslo, le Norvégien s'est procuré six tonnes d'engrais chimiques qu'il a pu acheter via sa société agricole.
Quelques mois avant la tuerie, en avril, il s'installe dans une ferme, éloignée des regards.
Reuters
Un manifeste de 1 500 pages
Le jour des massacres, le 22 juillet 2011, Breivik publie sur Internet un manifeste de 1 500 pages. Dans ce texte intitulé '2083 - Une déclaration d'indépendance européenne', dont les premières lignes ont été écrites en 2002, il se présente comme « le commandeur d'un nouvel ordre templier ». Il plaide également pour des actions violentes : 'Pour contourner la censure des médias marxistes et multiculturelles, nous sommes obligés de lancer des opérations brutales qui provoqueront des pertes... Je serai perçu comme le plus gros monstre jamais connu depuis la Seconde Guerre mondiale' écrit-il.
Reuters
Un propagandiste
Breivik n'a jamais voulu fuir, après la tuerie sur l'île d'Utoya. C'est même lui qui appelle la police, leur disant ces mots : 'Maintenant que l'opération est finie, je souhaite me rendre'. Cela fait 73 minutes qu'il tue, et il souhaite que tout le monde sache pourquoi.
'De son point de vue, il a commis ce geste afin de jeter la lumière sur une idéologie et une vision du monde. Et, selon lui, cette vision du monde et cette idéologie ont plus de force s'il est reconnu responsable', expliquera son avocat, Geir Lippestad.
Jens Breivik : son père témoigne
Jens Breivik est effondré. Cela faisait 15 ans qu'il n'avait pas vu son fils. Il affirme qu'il ignorait tout de ses activités, ainsi que son penchant pour des thèses extrémistes. C'est dans sa maison, située dans le village de Cournanel dans l'Aude, où il passe sa retraite, qu'il a donné une interview, peu après les tueries du 22 juillet 2011 : 'Je pense que ce qu'il aurait dû finir par faire, c'était de se donner la mort plutôt que de tuer tant de personnes' avoue-t-il. 'Je lisais les nouvelles sur Internet, et soudain, j'ai vu son nom et sa photo. C'était un choc, je ne m'en remets toujours pas, explique-t-il. L'homme affirme aussi ne plus jamais vouloir de rapport avec son fils, ajoutant : 'Je ne comprends toujours pas comment quelque chose de pareil pouvait se produire. Une personne normale ne peut pas faire ça'.
source: msn.com
posté le 31 janvier à 13:06
un sacre mec courage repend toi et tu sera pardonne vraiment on est ou meme qu est ce qui nous arrive ok