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Ne soyez pas candide, tout ce qui brille n’est pas de l’or !

Publié le 17 avril 2012 par Virtuosemarket @virtuosemarket

Tout d’abord je voudrais remercier Cédric de m’accepter dans ces pages. Je parle certe de conseils en blogging sur mon blog Papa Blogueur, mais parfois il est intéressant de rechercher les avis d’un autre public que le sien.

Cet article est un petit défouloir, un grand coup de gueule, ou tout simplement une leçon à retenir. C’est selon, à vous d’en décider. ;-D

Etre blogueur, ce n’est pas facile tous les jours, vous en conviendrez pour la plupart je pense. L’un des buts du blogueur est de gagner en influence, d’augmenter son trafic et son nombre de visites. Soyons lucide, le nombre de prospects et donc de clients potentiels pour ceux proposant des produits à la vente, est totalement lié à sa visibilité sur Internet.

Il existe un pannel de méthodes afin d’arriver à ce résultat, Cédric en parle souvent, je ne reviendrais pas dessus. Celle que je vous présente ci-dessous est valable et très fructifiante si et seulement si vous gardez la tête sur les épaules !

franck lefebvre, papa blogueur, article invité, webmarketing

J’aime lorsqu’on m’envoie des mails de partenariats très lucratifs, pas vous ?

Il est très gratifiant de recevoir moult propositions de partenariats intéressants. Non seulement cela prouve que votre travail est reconnu (ou tout simplement connu). Cela flatte l’égo et nous met en joie pour le reste de la journée, vous faites l’amour à votre femme (ou à monsieur) et sortez même les poubelles en sifflotant. lol

Le partenariat entre blogeur et avec les grandes entreprises, via souvent des agences de comm, affiche la montée en puissance de votre blog. Entre mes premiers pas en 2010 et aujourd’hui en 2012, je ne suis plus perçu de la même façon par mes lecteurs d’une part, mais aussi par les prestataires intéressés par mon blog.

Laissons de côté les petites demandes d’échanges de lien brut de fonderie, les envoies de dossier de presse façon massive sans aucune personnalisation, les « erreurs » de cible, les « forward » très irritants, les intros très « lèche-botte » qui n’ont d’intérêt que la mise en confiance du blogueur un poil naïf, etc.

Je vous parle ici des propositions intéressantes, de celles vous faisant passer de 10 visites par jour à 200, 500 ou 1000, de celles vous mettant du beurre dans les épinards à la fin du mois, de celles signées par un grand groupe dont vous n’auriez jamais rêvé être contacté.

Bon OK, j’exagère, cela n’arrive pas tous les jours et pourtant…

C’est ici que commence ma petite histoire.

Mars 2012, je reçois un mail d’une agence de comm représentant un super grand groupe. En tant que papa et blogueur, on me propose de participer à un travail collaboratif ciblant des millions de clients/familles, avec une newsletter hebdomadaire astronomique, une impression papier distribuée à tout va, une visibilité intéressante avec tous les autres participants à ce projet, etc. Bref, le rêve de tous blogueurs !

Bon OK à ce niveau, cela demande des renseignements. S’en suit des échanges de mails puis un entretien téléphonique très sérieux planifié à l’avance dans un agenda commun (via Google). A ce niveau, normalement il n’y a pas de lézard. J’attends la suite avec impatience, j’en parle même à ma femme, je tate le terrain sur ma page Facebook en posant quelques questions à me lecteurs en vu du travail collaboratif.

Je suis à fond dedans…

Je n’aime pas être pris pour un con…

Le temps passe, j’ai aussi du travail (dont mon boulot), la maison à gérer, la petite famille, etc. De temps à autre je renvoie un mail, parfois (souvent) sans réponse.

Puis un jour, en Avril , je reçois un texto me précisant la date d’un nouvel entretien téléphonique… texto reçu le lendemain (merci Orange).

Je précise alors par email le petit bug de messagerie et attend des nouvelles de l’agence de Comm, silence.

Tout le monde à du travail, moi le premier, je laisse donc un temps de latence, rebelotte, nouveau mail… toujours aucune nouvelle.

Et tout à coup, par hasard d’une lecture sur le Net, j’apprends qu’une blogueuse influente participe DEJA et ACTIVEMENT a ce projet !

Ni une, ni deux, j’appelle l’agence de comm en demandant des explications. Le gus au bout du fils est complètement mal à l’aise. Je ne suis pas rentre dedans habituellement, mais tout en gardant ma politesse, à la suite des propos annoncé par cet homme, je lui ai dit ma façon de penser.

Voici le topo :

  • Le projet est DEJA lancé,
  • Je ne suis PLUS dans le coup,
  • Pourquoi ? Parce que je n’ai pas été présent à l’entretien téléphonique commun entre les comaborateurs et le client de l’agence de comm !
  • Le budget est bouclé et aucune solution n’est possible pour y participer !

Mes réactions :

  • La colère, mais contenu,
  • La franchise : pourquoi n’avoir pas posé un rendez-vous via l’agenda comme la première fois ou tout simplement par mail ? Pourquoi n’avoir pas signalé l’importance de ce rendez-vous téléphonique ? Pourquoi n’avoir pas répondu à mes mails ? Pourquoi ne m’avoir pas rappelé en journée pour tenter de m’avoir ? Pourquoi m’avoir tout simplement écarté du projet ?
  • Les faits : j’ai perdu du temps avec lui. Je suis profondément déçu par cette occasion loupé. J’ai perdu confiance dans cette agence de comm et en général dans mes futurs partenariats.

Ses réactions :

  • Une semi-franchise, il est désolé (cela me fait une belle jambe), il a « oublié » de me répondre (je ne te raconte pas le sérieux du mec et de l’agence en question, crédibilité zéro),
  • Il me contactera pour d’éventuelles prochaines participations (on pari combien que je ne revois plus ?),
  • Il fera son possible afin de voir avec le client si… blablabbla… (foutage de gueule)

Gros soupir…

La morale de cette histoire

Cette expérience m’aura au moins appris plusieurs choses :

  • « Tout ce qui brille n’est pas de l’or »,
  • Il ne faut pas s’emballer pour un projet tant qu’il n’est pas dans la boîte (voire avec un contrat signé),
  • Si vraiment le projet nous paraît important, il ne faut pas le lacher et contacter régulièrement par téléphone le partenaire pour être sur d’être dans le coup, Le mail c’est bien, mais on peut le remettre au lendemain, « l’oublier » consciemment ou non. L’appel téléphonique implique une relation plus réelle et démontre aussi l’intérêt que vous portez au projet et au prestataire.
  • Même en cas de défection, la franchise vaut mieux que l’attente. Je suis resté poli, mais sec. J’ai mis en avant les faiblesses et défauts du prestataire. J’ai montré mon mécontentement et prouvé qu’un simple blogueur n’est pas une orange a pressé et à jeté de côté.

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