La rédaction web selon Drôle de Plume

Laissez-moi me présenter : Drôle de Plume, société de rédaction web.

Je me suis toujours demandé si le fait d’écrire du contenu insolent faisait de moi une rédactrice web à part entière ou une saltimbanque de l’écriture.

Mais mine de rien, écrire du texte pour faire rire les internautes est un art, et ce n’est pas si facile qu’il n’y paraît.

Aligner des mots, tout le monde peut le faire. Négocier des petits calembours à coup d’accord tacites avec l’internaute, par contre, c’est plus difficile.

Et alors oser écrire des mots familiers quand on se dit rédacteur / chroniqueur peut sacrément entacher sa crédibilité.

Je vais vous dire une chose : on s’en fiche.

Vous êtes toujours là. Votre esprit vous dit de piquer un sprint efficace vers la page web pertinente d’à-côté. C’est facile, elle est à portée de clic. Et pourtant, vous continuez à lire le texte d’une rédactrice un peu déjantée qui  cherche à interpeller  le lecteur.

Resterez-vous jusqu’à la fin du spectacle ? Ou l’entracte aura-t-elle raison de votre bon sens ?

Une chose est sûre, le métier de rédacteur web, c’est un exercice de style assez périlleux où vous devez  être un acrobate des mots.

Jongler avec la grammaire, la conjugaison, penser à faire exploser les mots entre eux, et au passage, optimiser le tout pour un meilleur référencement, c’est ma définition d’une rédaction web efficace.

Une belle salade composée, en somme. Le saladier qu’est votre feuille blanche n’attend plus que vous, mais êtes-vous prêts à relever le défi ?

Car le rédacteur de contenus web est aussi un magicien : il sait rendre les choses banales plus attrayantes, et leur donne un petit côté piquant pour relever le goût de la salade.

Je ne sais pas si vous vous rendez compte que je parle« salade » à de parfaits inconnus, qui se demandent certainement si ma définition du métier de rédacteur web est homologuée dans le Larousse des professions du web.

En fait, non. Car c’est ma conception de mon métier. Mais j’assume. Et si j’ai bien fait mon travail, vous êtes toujours là à me lire.

Pas vrai ?