Le potentiel d’utilisation des fenêtres pour générer de l’électricité pourrait représenter près de 10 fois la production des panneaux solaires actuels, selon les calculs de New Energy Technologies, une société américaine basée au Maryland, qui développe une technologie de fenêtres électriques transparentes.
Si la recherche arrive à maturité, le marché pourrait être immense. Rien qu’aux États-Unis, 85 millions de bâtiments pourraient être équipés d’une nouvelle génération de vitres, si elles apportaient aux occupants une diminution de la facture d’électricité.
D’après les chercheurs de NET, la mise au point de leur SolarWindow progresse : ils viennent d’annoncer le succès d’une expérience menée avec le concours du United States Department of Energy. Jusqu’alors, les ingénieurs avaient bien réussi à déposer sur la surface d’une vitre un réseau de conducteurs capable de récupérer l’électricité en provenance de minuscules cellules solaires, mais aux dépens de la transparence.
Désormais, l’enchevêtrement de fils et les cellules sont invisibles à l’oeil nu, une condition évidemment nécessaire pour envisager la commercialisation de vitrages à récupération d’énergie.
Les chercheurs ont réussi à préserver la transparence, tout en collectant les électrons
La société décrit son avancée comme la construction d’une autoroute à électrons, efficace pour supprimer les zones de fortes résistances qui diminuaient jusqu’ici le rendement des cellules photovoltaïques.
L’équipe a également démontré que son système était capable de récupérer une grande part de l’énergie des lampes fluorescentes et LED fréquemment utilisées dans les bureaux, de façon 10 fois plus efficace que les technologies actuelles. Ces fenêtres serait donc capables de recycler une partie de l’électricité utilisée pour l’éclairage.
L’avènement de vitrages producteurs d’électricité serait une avancée majeure : il permettrait de faire progresser tout le stock immobilier vers les normes de bâtiments à énergie positive, sans avoir à toucher à leur structure.
Remonter à la source :
New Energy Technologies via Energy Harvesting Journal