Vincent Froehlicher, Directeur Général de l’ADIRA Strasbourg et Eric Senet, Président de Flam’s, Nooi, Wazawok, 231 East Street... interviennent, précédés par Daniel Relter, Président des Jeuniors.
Un débat sensible, un débat plein de sens
On y apprend d’abord que l’on est « jeunior », jeune sénior, à partir de 45 ans. Vincent Froehlicher lâche une phrase clé. En raison des codes, des habitudes de l’époque, « si je recevais mon CV, je ne suis pas sûr que je pourrais me recruter ». On comprend au final l’évolution d’une époque. Pragmatique, Eric Senet revient au concret à la fois sur les handicaps des « Jeuniors » mais surtout sur leurs atouts et la nécessité d’avoir autant une stratégie qu’un management différent pour optimiser l’intégration de « jeuniors ».
Dans la salle, des interventions évoquent l’évolution du marché de l’emploi. Philippe Loubry évoque une expérience personnelle, la nécessité de rebondir et éventuellement de cumuler plusieurs emplois à temps partiel. Une femme évoque l’aspect féminin, l’expérience troublante qui fut la sienne d’être convoquée et embauchée alors qu’elle avait volontairement fait une erreur sur sa date de naissance, d’autres mentionnent l’estime de soi, la nécessité de positiver.
De beaux échanges donc, qui se sont poursuivis de la plus conviviale des façons grâce aux cuisines des lieux. Des échanges de cartes de visite aussi, car la volonté de conforter le réseau des Jeuniors d’Alsace et de leurs amis étaient là.
Symbole d’une époque de crise, l’association touche juste et vient nous faire nous interroger sur l’époque, son rapport à l’âge, à l’image et aux atouts offerts par chacune des classes d’âge que l’on peu croiser sur le marché de travail. Au cœur du monde du travail, la ressource humaine. Là, il ne faudrait pas oublier que plus d’une ressource, elle est une richesse !
Stéphane Bourhis