Demain, un vote lourd, crucial pour l’avenir niçois. En réalité, vu le dernier sondage et malgré les doutes qu’on puisse exprimer sur la réalité de ses chiffres, la triangulaire se réduira à un choix entre C. Estrosi ou P. Allemand.
Un mot sur J. Peyrat pour lequel, vu sa qualité d’ancien du Front National, j’avais très peu de sympathie. Il a aujourd’hui, de ma part droit à un certaine respect car, homme propre entouré de quelques gredins, il aura désendetté la ville et entamé les grands travaux dont nous avions besoin et aura, dans la situation actuelle, fait preuve de dignité.
Le dilemne se réduit à une main-basse sur la ville par les ex-médecinistes qui auront réussi à passer entre les mailles de la justice, pour de nouveau du béton et du tout-automobile, sans parler des nombreux “arrangements” que l’épisode du Falcon laisse augurer. Les insanités des années 90 remontent à la surface et, concernant M. Estrosi, empestent l’atmosphère actuelle.
Au delà de mon engagement à gauche, au delà du fait que mon épouse figure sur sa liste, il me semble que toute personne honnête, dotée d’un minimum de sens moral ne peut, à cette élection que voter pour la Liste de gauche.
Au delà des choix partisans, voter pour quelqu’un qui vient de de faire virer du gouvernement comme un malpropre après avoir fait la preuve de ses incompétences crasses en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie Française et à Mayotte me semblerait incompréhensible pour quelqu’un doté de deux sous de jugeotte.
Au delà du clivage droite-gauche, tous ceux qui se rendent compte maintenant qu’ils se sont fait gruger par les promesses sarkoziennes ne devraient pas pouvoir voter pour un prometteur-menteur de cet acabit, du moins s’ils ont lu son programme et l’ont entendu dans ses interviews.
Hormis les voix vouées à la crasse intellectuelle et aux petits arrangements entre amis, toutes les autres devraient se porter sur la liste “Changez d’ère”, du moins si un minimum de rationalité présidait aux choix citoyens.