Barack Obama est resté ferme sur ses idées et a déclaré qu’il ne changerait pas son point de vue : « Cuba, contrairement aux autres pays participant au sommet, n’est pas un pays avec un système démocratique. Je n’ai pas constaté d’améliorations sur la question des droits de l’homme. J’espère qu’une période de transition va commencer sur place pour que ce pays fasse place à la démocratie. Avec le peuple américain, je souhaite de tout cœur que les cubains puissent être libres de choisir la vie qu’ils souhaitent et leurs leaders politiques. Ma position sur Cuba a toujours été la même. Cela n’a pas changé depuis que je suis devenu président. »
Obama a lancé un pavé dans la mare en direction des autres pays latino-américains : « ces pays ont connu l’oppression des dictatures et ils en ont souffert. Ils devraient comprendre ma position et ne pas ignorer les principes de base. » Après 50 ans de blocage diplomatique entre les Etats-Unis et Cuba, les principaux dirigeants de l’amérique latine demandent à Obama de revoir sa politique envers Cuba. Même des présidents conservateurs comme ceux de Colombie, du Mexique et du Chili ne comprennent pas le raidissement américain vis-à-vis de son voisin insulaire.
Juan Martin Soler