Aujourd’hui posons nous quelques instants pour échanger quelques mots. Vous savez, c’est frustrant. Vous aussi vous connaissez cette sensation d’être tellement près d’une chose mais si loin à la fois. Ce paradoxe vous le ressentez quasiment chaque jour.
Par exemple, vous venez d’acheter un jeu mais il est impossible pour vous d’y jouer ! Non pas parce que le disque est en mauvais état, ni parce que votre console a rendu l’âme, mais tout simplement parce que vous n’avez pas le temps… Parce que vous n’avez pas pris le temps…
Cet art tellement riche nous noie de titres aussi passionnant et envoûtant les uns que les autres. Jumelé à un essor médiatique sans précédent, il n’est pas toujours facile de résister. Mais ce n’est pas le problème d’aujourd’hui. Notre problème dans cette société où tout va tellement vite, c’est que nous prenons pas le temps et qu’au final il nous faudrait parfois le triple de notre temps pour pouvoir profiter pleinement de toutes ces pépites. Et donc avec un pincement dans le cœur nous sommes obligés de faire un tri.
Aujourd’hui, pas de débat philosophique, j’ai juste décidé de faire une petite pause pour vous parler d’un jeu auquel j’aimerais tellement jouer mais, je ne peux pas. Une sorte de crie du gamer arraché de sa tétine vidéoludique. Et pour cette première, je vous emmène dans un futur pas si lointain.
Sorti en fin d’année 2011, Deus Ex Human Revolution est un titre qui a fait pas mal de bruits. Comme vous pouvez vous en douter, je n’ai toujours pas eu l’occasion de terminer cet excellent titre. Pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé. Durant l’un de mes périples dans la capitale anglaise en décembre dernier, j’ai pu remettre à jour ma ludothèque monnayant quelques livres. Parmi cette petite (bon ok grosse) pile, se calait Deus Ex.
Dans univers cyberpunk (Ghost in the shell), le jeu nous met dans la peau d’Adam Jensen, qui à la suite d’un accident a du être modifié cybernétiquement. Comme «L’Homme qui valait trois milliards», Adam est donc devenu une sorte d’homme augmentée. J’ai eu l’occasion d’assister à un débat avec le créateur du jeu, David Anfossi dans lequel il était sujet d’un thème fort du jeu : L’évolution humaine et plus particulièrement du Transhumanisme (le fait de mélanger le corps humain avec des éléments cybernétique).
Débat très intéressant qui m’a donné envie de franchir le cap, de me le dégoter et partir à l’aventure. Mais comme je le disais juste au dessus, mon achat compulsif de jeu s’est retourné contre moi et le titre a rejoint la fameuse pile des « A jouer un de ces jours ». C’est donc depuis quelques jours maintenant que tout cela s’est amplifié. Postée par Google, la dernière vidéo pour leur «Project Glass» m’a redonné goût au jeu. Mais malgré toute ma bonne volonté je n’ai pas le temps d’y jouer !
Tout ça pour vous dire que j’ai envie de jouer à Deus Ex mais je ne peux pas.