Alors que l’inquiétude est souvent perçue comme une faiblesse, pour les chercheurs, il y aurait en fait un lien particulièrement étroit entre l’intelligence et l’inquiétude. L’inquiétude pourrait ainsi nous sauver de situations dangereuses, quelles soient proches ou éloignées.
Les grands inquiets seraient ainsi plus prudents et auraient alors de plus grandes chances de survie. Mais si les chercheurs du Centre Médical de Downstate affirment avec certitude que l’inquiétude serait bien un signe d’intelligence, pour d’autres, l’inquiétude serait bien plus complexe qu’on ne le croit.
En effet, des études parallèles ont également démontré qu’un haut QI pouvait également être associé à un faible degré d’inquiétude, mais qu’en cas de troubles de l’anxiété, un niveau d’intelligence élevé pouvait également être associé à un fort degré d’inquiétude.
En 2009, des chercheurs suédois indiquaient que l’inquiétude excessive était présente autant chez les personnes à faible ou haut QI, et enfin moins communes chez les personnes « moyennement » intelligentes. Ainsi l’hypothèse principale des chercheurs voudrait que l’inquiétude excessive chez les plus intelligents soit l’objet d’une protection contre tout danger extérieur, tandis que l’inquiétude chez une personne à faible QI , serait plutôt un signe d’échec dans la vie d’une personne.
Les études sur l’intelligence et l’inquiétude restent encore très floues pour pouvoir déterminer si ces deux concepts sont bien liés. Il faudra alors probablement attendre l’arrivé d’études supplémentaires , mais surtout concordantes , pour pouvoir émettre une hypothèse claire et cohérente.