« L’inconstance perd tout, en ne laissant mûrir aucune semence. »
« L’indifférence morale est la maladie des gens cultivés. »
« Aie en ton âme une place pour l’hôte que tu n’attends pas et un autel pour le dieu inconnu. »
« Le beau est supérieur au sublime parce qu’il est permanent et ne rassasie pas; tandis que le sublime est relatif, passager et violent. »
« La vraie poésie est plus vraie que la science, parce qu’elle est synthétique et saisit dès l’abord ce que la combinaison de toutes les sciences pourra tout au plus atteindre une fois comme résultat. »
« Le bonheur, c’est d’être consolé ; le courage, c’est d’être résigné. »
« Le charme : ce qui dans les autres nous rend plus contents de nous-mêmes. »
« Il est dangereux de se laisser aller à la volupté des larmes ; elle ôte le courage et même, la volonté de guérir. »
« Le vrai nom du bonheur, c’est le contentement. »
Henri-Frédéric AMIEL (1821-1881), écrivain et philosophe suisse d’expression française.
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