On savait la belle Vénus assez démonstrative pour présenter ses jolis sabots à n'importe quel gogo pour peu qu'il soit sur un terrain al-calin.
On la connaissait nombriliste et coquette, vérifiant sans cesse dans un miroir, la bonne présentation de sa coiffure.
On ne pensait cependant pas qu'elle serait assez exhibitionniste et imprudente pour laisser voir son joli ombilic au sortir de l'hiver. Complètement à l'ouest, la miss ...
De quoi se prendre un soufflon par Vulcain, son mari, qui n'aime pas, mais alors pas du tout, qu'elle se déshabille en Mars ...
Malgré l’œuvre du temps, le forgeron au tempère amant volcanique n'aura toujours pas accepté d'avoir été cocufié par le dieu de la guerre. C'est pourquoi il veut toujours battre le fier lorsqu'il est chaud.
S'il savait, que sur terre, il y a des mortels qui goûtent à sa "succulente", il ne s'en remettrait pas. Comme dit son père Jupiter : "Il faudrait pourtant qu'il coupe le cordon, ce grand couillon ! "
D'un point de vue "culinaire", le nombril de la belle laisse en bouche un goût exquis de petit pois ... sur la conscience. Je sais, honte à moi, j'y ai moi-même goutté. Et j'aime ça ...
Bon, on ne va pas pas en faire une salade*, tout de m'aime ...
Envie d'une aventure avec elle ?
Vous pourrez l'apercevoir encore en cette saison, tellement collée aux vieux mûrs qu'elle leur en fait perdre la raison et les ruine jusqu'à ce qu'ils tombent en pâmoison.
Aeneadum genitrix, hominum divumque voluptas, Alma Venus...
Filou
botaniqueur à ses heures
* Éviter la salade aux croutons, Vénus préfère les jeunes tendrons ...