Depuis quelques semaines nous proposons le sac à dos Triolet 30 Millet dans le magasin en ligne. Millet (voir la page de leur site) communique sur ce sac à dos en ce mois d’avril, étant donné qu’il s’agit d’un nouveau modèle, un petit test s’impose.
Millet le qualifie de « sac à dos de montagne léger technique pour l’alpinisme moderne annuel ». Je l’ai testé depuis le mois de février en cascade de glace mais aussi en ski alpinisme (voir le post du couloir en Y à l’Aiguille d’Argentière par exemple) même si à priori cela n’est pas son domaine d’utilisation destiné, et voici mes impressions de modeste pratiquant.
Pour commencer je suis bien content d’avoir viré mon Deuter Guide 35+, trop lourd (1690g), trop raide pour skier ou grimper, trop accessoirisé. Le Triolet ne pèse que 960g, pour un volume quasi identique, mais une hauteur de dos inférieure (46cm contre 68). A noter que le Triolet existe aussi en version 25 litres, mais pour la même hauteur de dos, du coup autant choisir le 30 litres.
Comme on m’a appris à l’école, je commence avec les points négatifs.
La boucle de la ceinture est un peu petite et pas facile à ouvrir ou fermer avec des gants, encore plus si c’est à l’aveugle sous une veste qui bouffe.
Les boucles porte-piolet sont un peu longues. Avec une tête de piolet en version marteau peu volumineuse (Quantum Tech Grivel dans mon cas), la boucle glisse et ne maintient plus le piolet. Heureusement l’attache supérieure sur le manche est fiable, du coup je n’ai rien perdu. Mais j’ai trouvé la parade, il suffit de toronner la boucle avant d’attacher le manche du piolet, ainsi la boucle est plus serrée et plus de soucis.
Lorsque le sac est peu rempli, il n’est pas facile de bien caler les skis sur les portes skis-latéraux, car le sac s’écrase et n’est pas assez épais. D’un autre côté cela n’est pas sensé être un sac de ski-alpi.
Le seul point vraiment négatif est la fragilité des boucles utilisées pour la fermeture du sac, le rabat porte-corde et les sangles de compression-porte ski latérales. Très rapidement un des ergot latéraux des boucles femelles a cassé (trop de tension?). Malgré cela les boucles fonctionnent toujours très bien, même en serrant fort et depuis rien d’autre n’a cassé. Cela ne devrait plus bouger maintenant que les contraintes sont moins importantes sur l’ergot restant.
On passe aux +.
Le portage est vraiment bon malgré la structure allégée du sac et la finesse de la ceinture et des bretelles (pourtant je vous garantie que des Sentinel Salomon en 177 c’est pas léger …).
Pour grimper et skier le sac se fait vraiment oublier, il laisse les épaule très libres et ne bloque pas la mobilité des lombaires et du bassin, un régal.
Si vous portez un casque, le sac ne vous gênera pas, même bien rempli, pour lever la tête et chercher la suite de la voie. Ce défaut est vraiment pénible mais tellement fréquent sur les sacs d’alpi…
Enfin la compatibilité avec l’utilisation des portes-matériel du baudrier est très correcte. En portant le sac haut avec la ceinture bien serrée au dessus du baudrier, vous pourrez très facilement utiliser les 2 portes-matériel avant du baudrier. Les portes-matériel arrières restent accessibles même si cela demandent plus d’attention. Cela n’est pas très grave car vous avez aussi 2 portes-matériel sur la ceinture du sac à dos, ce qui permet de bien s’organiser pour le grimpisme en rocher, glace ou mixte.
En résumé, je suis très content de ce sac, vraiment. Léger et ergonomique, pour grimper il se fait oublier, il porte bien, et les boucles fonctionnent toujours.
Un bon « sac à dos de montagne léger technique pour l’alpinisme moderne annuel ».
Le prochain test sera celui ces chaussons d’escalade Futura de la Sportiva. Mais nous n’en n’avons plus en stock et je ne les ai pas beaucoup utilisés en extérieur pour le moment, du coup y’a pas le feu.
Concernant le shop en ligne, nous avons reçu des sac à magnésie Red Chili très sympas, et des nouveaux articles Beal et Petzl. Mais tout n’est pas encore en ligne, à suivre…
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble