Guy Roux est surtout triste d’assister à distance à la lente agonie de l’AJ Auxerre : « Ceux qui pensent encore que je suis l’éminence grise du club se trompent. À l’AJA désormais, ils appliquent la politique du « Tout sauf Guy Roux »! On me tient à distance, je n’ai plus voix au chapitre. Pourtant, en 2005, par exemple, j’avais sous mes ordres Diaby, Sagna, Kaboul, Benjani, Akalé… Des petits qui ont rapporté près de 50 millions d’euros au club, lors de leurs transferts » a-t-il déclaré dans les colonnes de La Provence.
« Je veux mourir avec Auxerre en Ligue 1. Le maintien, j’y crois encore, mais au fond, je pense que c’est cuit. Nous avons un calendrier terrible, avec des matches contre Brest et Nice, qui se battent pour ne pas sombrer, comme nous. Heureusement, le groupe travaille mieux depuis l’arrivée de Jean-Guy Wallemme, qui apporte son expérience d’ancien professionnel. Il a resserré les vis, changé les habitudes. Laurent Fournier n’est pas fait pour le haut niveau. Lorsqu’il était aux commandes de l’AJA, proposait des séances de massages facultatives aux joueurs. S’y rendait qui voulait !conclut l’ancien coach auxerrois.