genre: dessin animé
année: 2006
durée: 1h20
l'histoire: Le petit village gaulois accueille Goudurix, le neveu du chef. Astérix et Obélix sont chargés d'en faire un homme. Mais Goudurix n'est qu'un gros froussard. Au même moment, les vikings débarquent en Gaule, décidés à retrouver un champion de la peur, qui pourra leur apprendre à voler.
la critique d'Alice In Oliver:
A la base, Astérix et les Vikings, réalisé par Stefan Fjeldmark et Jesper Moller en 2006, est l'adaptation libre (très libre) d'Astérix et les Normands.
Il s'agit également d'une production franco-danoise. Au niveau des doublages français, on retrouve Roger Carel, Jacques Frantz, Lorant Deutsch, Pierre Palmade et Pierre Tchernia. Si Roger Carel prête toujours sa voix au petit gaulois, ce n'est pas le cas de Jacques Morel qui doublait Obélix dans les précédents métrages animés.
Jacques Morel est donc remplacé par Jacques Frantz. La voix de ce dernier n'est pas vraiment adaptée à la carrure du gros gaulois (qui a dit qu'il était gros ?) et à sa bonhomie générale.
Clairement, l'absence de Jacques Morel se fait furieusement sentir. Ensuite, cette adaptation continue dans le mauvais goût via une musique originale composée par Alexandre Azzaria, accompagné par Céline Dion et Amel Bent.
En même temps, cela fait un petit moment que les adaptations cinématographiques du petit gaulois connaissent une sérieuse baisse de régime.
Malheureusement, Astérix et les Vikings ne fait pas exception à la règle. Toutefois, ce cru reste tout de même supérieur à Astérix et les Indiens, probablement le pire dessin animé de la série au cinéma.
Pour le reste, le scénario est plutôt original. Pour une fois, il n'est pas question de potion magique ou de druide kidnappé par les romains.
Attention, SPOILERS ! Le neveu d'Abraracourcix, Goudurix, est envoyé dans le village gaulois. Astérix et Obélix ont pour mission d'en faire un homme, un vrai.
Hélas, Goudurix est un gros froussard et préfère s'amuser, chanter et danser.
Très, le jeune gaulois s'ennuie et a bien du mal à s'adapter au climat de folie générale qui règne dans le petit village.
Qu'à cela ne tienne, des vikings débarquent. Ces derniers sont à la recherche d'un champion de la peur.
Ce qui pourrait leur permettre de voler car la peur donne des ailes, tout du moins, c'est que croient les vikings.
S'ensuit tout une série de péripéties. Le jeune Goudurix tombe amoureux d'une belle jeune femme viking, au caractère bien trempé.
Si la première partie du dessin animé est plutôt convaincante et riche en gags, la seconde sombre rapidement dans la routine.
Clairement, la dernière demie heure est insupportable. A tel point que cette huitième adaptation apparaît comme un petit navet.
Un de plus à rajouter à la longue liste des adaptations un peu foireuses. Ca commence à faire beaucoup !
Note: 05/20
Note naveteuse: 13.5/20
Astérix et les Vikings Partie 1