Le printemps met du temps à donner aux Jardins l’éclat qu’on leur connaît habituellement, à pareille époque.
La froidure hivernale a été douloureuse et les cicatrices sont bien visibles encore. La source, par exemple y a laissé des plumes… ou des palmes plutôt, à voir le triste éventail jauni par le froid sur son stipe écaillé.
Deux images, une d’hier et l’autre du printemps 2006 montrent la différence : le beau palmier d’alors, rond comme un ananas côtoyait un arbre de Judée qui jetait d’ans les eaux sombres de la source tout l’éclat de sa pourpre, ses larmes du Christ dit…