Le Saviez-vous (1)
des "sales bêtes" bien utiles
J'ai lu pour vous
Elles volent, rampent, bourdonnent, piquent :
les petites nous empoisonnent la vie et n'ont généralement pas nos faveurs.
Pourtant, certaines nous veulent du bien,
comme le prouve leur utilisation en médecine ou en cosmétologie
7 français sur 10 reconnaissent être dégoûtés
par les insectes et
autres "sales bêtes"
Des bienfaits connus depuis toujours
Mouches, larves et asticots
Et les bestioles qui bourdonnent ?
Les abeilles sont réputées pour leurs diverses productions, comme la propolis et la gelée royale, qui stimulent notre système immunitaire et possèdent d'importantes qualités nutritionnelles.
On sait moins que les mouches passionnent les chercheurs.
D'ailleurs, la drosophile, cette petite mouche du vinaigre commune, est l'un des plus grands cobayes de laboratoire, notamment pour les travaux en génétique.
Les larves présentent elles aussi un intérêt bien réel,
à tel point que l'on parle asticothérapie.
Celles de la mouche verte, qui ne dévorent que les tissus morts
en préservant ceux encore vivants, sont utilisées dans plus de vingt pays comme nettoyeurs de plaies : elles " font le tri", facilitent la cicatrisation et exercent une action antibiotique grâce à leurs sécrétions naturelles.
En France, l'asticot est même reconnu comme médicament depuis 2004 !
Quant aux sangsues, elles ont depuis longtemps pris le chemin de l'hôpital.
Ce petit animal gobeur, qui produit une salive à la fois anticoagulante, cicatrisante et antibiotique, permet d'éliminer les
excès de sang après certaines interventions chirurgicales délicates, comme les greffes de peau ou d'organe, et d'éviter ainsi l'engorgement, voire la nécrose des tissus : c'est ce que l'on
appelle l'hirudothérapie, peut-être dérangeante, mais redoutablement efficace.