Justin Blackmon est le # 1 incontesté chez les WR, mais J-R vous présente 3 autres joueurs qui devraient entendre leur nom au premier tour.
Michael Floyd
Position : WR
Université : Notre-Dame
Grandeur : 6’3’’
Poids : 220 livres
Floyd est la saveur du mois chez les recruteurs présentement, étant en constante progression dans les Mock Drafts. Et comme le repêchage est dans une douzaine de dodos, disons qu’il peak au bon moment! Sa vitesse, son gabarit et sa capacité d’aller chercher les ballons en hauteur font saliver plusieurs formations. De plus, en considérant les contrats un peu déments accordés à des WR moyens durant la dernière période des agents libres et les succès rapides de receveurs sélectionnés les années précédentes, nous pouvons affirmer que Floyd tire profit de la hausse de valeur de sa position dans les stratégies de repêchage.
En plus des qualités listées ci-haut, Floyd excelle à créer de la séparation sur son couvreur grâce à sa force physique, peut être utilisé tant à l’extérieur qu’à l’intérieur et est reconnu comme un gros travaillant. Par contre, il manque de constance, tant dans ses tracés de passes qu’au moment de faire l’attrapée. De plus, trois arrestations reliées à l’abus d’alcool durant son passage à Notre-Dame suscitent des doutes sur sa maturité.
N’empêche qu’il partira tôt le 26 avril prochain. Les Dolphins (8e), Panthers (9e), Bills (10e), Cardinals (13e), Jets (16e), Bengals (17e), Bears (19e) et Titans (20e) vont tous le rencontrer d’ici à l’encan. Pariez qu’il sortira plus tôt que tard. D’ailleurs, Wallette l’a envoyé aux Bills sur la première version du Mock Draft 6VB.
Kendall Wright
Position : WR
Université : Baylor
Grandeur : 5’10’’
Poids : 196 livres
Ceux qui ne croient pas à l’impact du Combine sur le rang de sélection n’ont qu’à se tourner vers ce marchand de vitesse, chronométré à un désastreux 4.61 secondes sur le 40 verges lors de son passage à Indianapolis. Il a pu rattraper un peu dans son Pro Day retranchant 0.2 secondes à son temps, un résultat plus compatible avec les films de match l'impliquant. N’empêche qu’il est maintenant relégué à la fin de la première ronde. Les Browns (22e), Broncos (25e et choix de Wallette sur le Mock 6VB), Texans (26e) et 49ers (30e) représentent les destinations probables.
Sa principale qualité est son explosion, le faisant atteindre sa (très rapide) vitesse de croisière en quelques foulées. Par surcroît, il possède de bonnes mains, se défonce pour son équipe, ramasse à peu près tout ce qui est lancé en sa direction, peut être utilisé à toutes les sauces et amasse beaucoup de verges après l’attrapée, que ce soit avec des changements de directions décisifs ou par sa capacité à ne pas ralentir à l’attrapée. De plus, sa verticalité et ses qualités de bloqueur sont surprenantes vu sa petite taille.
Par contre, les dépisteurs craignent sa durabilité (beaucoup de petits bobos qui l’ont importuné à l’université) et ne savent pas trop comment il se débrouillera face aux CB plus physiques qui iront au contact à la ligne de mêlée. Finalement, comme nombre de WR, il perd parfois le contrôle de ses émotions, amassant sa large part de pénalités pour célébrations excessives. Certains le comparent à Steve Smith des Panthers, avec ce que ça a de bon et de mauvais.
Stephen Hill
Position : WR
Université : Georgia Tech
Grandeur : 6’4’’
Poids : 215 livres
Hill vit un effet contraire à celui de Kendall Wright suite au Combine. Il a épaté la galerie à Indianapolis dans toutes les phases de jeu, particulièrement à la course de 40 verges, réalisée en 4.36 secondes. Certaines rumeurs font même état d’un temps non-officiel de 4.28 secondes. Impressionnant. Pourtant sur le terrain, Hill n’explose pas à la ligne. Lorsqu’il atteint sa pleine vitesse cependant, il est difficile à suivre.
L’autre aspect du Combine qui a ouvert les yeux des dépisteurs, c’est la hauteur qu’il peut atteindre. Son excellent résultat se vérifie sur le terrain, lui qui est une cible imposante, capable d’étirer sa longue charpente pour des attrapées spectaculaires. Hill utilise sa force physique pour dominer à la ligne d’engagement, que ce soit pour se libérer de la pression ou pour bloquer son couvreur au besoin. Ceci dit, il est moins expérimenté que Wright ce qui fait craindre une plus longue période d’adaptation. De plus, le danger de surévaluer un espoir suite à des tests exceptionnels s’applique dans son cas.
Il attire sensiblement les mêmes équipes que Wright. Celles-ci devront vraisemblablement choisir entre lui et le prospect de Baylor. Hill a la faveur des Mocks Drafts, ce qui nous fait ajouter à sa liste de prétendants quelques équipes avec des choix plus hâtifs comme les Bengals (17e et 21e) et les Bears (19e et choix de Wallette sur le Mock 6VB 1.0).