Radiostars

Publié le 14 avril 2012 par Naira

« En plein échec professionnel et sentimental, Ben, qui se rêvait comique à New York, est de retour à Paris. Il rencontre Alex, présentateur-vedette du Breakfast-club, le Morning star de la radio. Avec Cyril, un quadra mal assumé, et Arnold, le leader charismatique de la bande, ils font la pluie et le beau temps sur Blast FM. Très vite Ben est engagé : Il écrira pour eux. Alors qu’il a à peine rejoint l’équipe, un raz de marée frappe de plein fouet la station : l’audience du breakfast est en chute libre. C’est en bus qu’ils sillonneront les routes de France pour rencontrer et reconquérir leur public. Pour ces Parisiens arrogants, de ce road trip radiophonique naîtra un véritable parcours initiatique qui bousculera leurs certitudes. »
Si les Buggles affirmaient que « the Video killed the Radio Star », dans Radiostars, elles se flinguent toutes seules à coup d’arrogance et de nombrilisme. Tant et si bien que, finalement, elles sont obligés de se farcir les villes les plus pourries de France avant d’arriver à Marseille pour le concert de « ouf » qu’ils présentent tous les ans. Avant ça, ils ont intérêt à avoir reconquis leur public, évidemment.
Quelques petites blagues sur le « crétinisme parisien », un brin (mais vraiment un brin, hein) de machisme, quelques aveux renversants, de la mauvaise humeur en veux-tu en voilà, quelques amitiés, beaucoup de déconne, un peu de boulot et une moralité gentillette. Voilà ce qu’est Radiostars : un film qui ne déchire pas sa maman et qui aurait pu être un peu moins prévisible mais qui se laisse apprécier, sans trop se poser de questions.
Au niveau des acteurs, Clovis Cornillac n’est pas mauvais dans le rôle d’Arnold le ronchon mais la palme va probablement à l'agréable Manu Payet qui interprète Alex (Douglas - Ben - Attal étant bien trop pâlichon pour être ne serait-ce qu’envisager dans le classement) avec punch et fraicheur !
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