Critiques Séries : Scandal. Saison 1. Episode 2. Dirty Little Secrets

Publié le 13 avril 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

Scandal // Saison 1. Episode 2. Dirty Little Secrets.


Après un pilote bancal qui permettait de voir que hors du domaine médical, Shonda Rhimes ne maitrise pas son sujet. Mais je vais donné une chance à la série jusqu'au bout de ses sept épisodes que je vous chroniquerai semaine après semaine afin de vérifié si Scandal ne recèle pas d'un petit bon truc. Car j'aime bien Grey's Anatomy, et Private Practice dans une certaine mesure, et puis il y a eu Crossroads aussi. Bref, Shonda Rhimes je n'ai rien contre elle. Sauf… Scandal. Celle ci est pour moi vraiment une erreur dans la carrière de la créatrice, de même que ses erreurs de productrice comme Off The Map l'an dernier. Et je pense que l'on peut mettre les deux séries au même niveau finalement. Bref, dans ce nouvel épisode une femme de grande stature demande l'aide d'Olivia afin qu'elle protège sa liste de clients avant qu'elle soit arrêtée par le procureur général. Cette histoire va nous mener un peu plus dans les aventures d'Olivia et le Président. Cette histoire manque d'ailleurs de beaucoup de choses : de charme et d'humour. Ce que j'attendais de Scandal c'est pas uniquement du drama putréfié déjà vu, c'est aussi l'humour Shonda. Celle qui peut faire pleurer certes mais aussi pleurer.
Scandal c'est donc une série qui ne fait pas rire. En tout cas, pas moi. Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle. Elle me fait penser par moment à une version mieux écrite de Single Ladies, l'horrible série afro-américaine bas de gamme. Je parle évidemment de la scène de touchage de mains, oui, vous avez bien plus, les fétichistes des mains - surtout celles d'Olivia - seront content de voir que pendant près de 2 minutes on se concentre là dessus. Quelle horreur. Olivia est déjà un personnage enfermé dans une histoire, elle n'est point libre. Moi ce que j'aime avec les héroïnes de Shonda c'est ce que sont des femmes qui sont libérées et Olivia est tellement cloisonnée entre son travail et ses aventures peu trépidantes. Le cas de la semaine tente de nous aguicher avec quelques bonnes petites choses. Il faut dire que le cast (comme je le disais la semaine dernière avec le pilote) est très bon. C'est ce qui permet de ne pas totalement décrocher. Kerry Washington s'en sort plutôt bien par moment malgré la construction assez moyenne de son personnage et le côté pimbêche de l'actrice.
Petit à petit, Scandal construit également ses personnages secondaires. Quinn notamment. Ce personnage pourrait être bien plus fun mais elle est tellement mal écrite… Malgré tout je l'adore car elle me fait penser à du Grey's Anatomy. C'est bien le seul personnage qui me ramène à cette série. Ensuite il y a toute la technique de cette série qui est rouillée. Tout d'abord les musiques de fond tout en djembés et marracasses. On se croirait dans Koh Lanta. C'est has-been ce genre de musique. Mais le pire ce n'est pas tellement ces musiques de fond qui kitchisent la série, ce sont les musiques de transition : qui a osé utilisé ce bruitage d'appareil photo ? Et ce n'est pas tout, car le réalisateur de la série doit avoir Parkinson. Ces plans tremblotants c'est juste insupportable. Mais vraiment ! Scandal reste également beaucoup trop classique au niveau de ses cas de la semaine, avec une avancée mécanique. C'est mal foutu, et transpire très souvent l'égocentrisme. S'en ait étouffant. Je pense qu'il faut être un peu hypocrite dans la vie pour se reconnaitre dans ces personnages. Aller, Scandal il faut vraiment pas regarder. Même après 2 épisodes...
Note : 2/10. En bref, toujours aussi mauvais et grotesque.