Class Of 1999

genre: science fiction (interdit aux - 12 ans)
année: 1990
durée: 1h35

l'histoire: Dans un futur proche, trois professeurs sont recrutés pour faire régner l'ordre dans un lycéen américain. Il s'agit en fait de cyborgs sans pitié. S'ensuit une guerre sans merci contre les lycéens qui décident de se défendre.

la critique d'Alice In Oliver:

Beaucoup de films américains aborderont la violence dans les lycées, plus particulièrement le cinéma bis. Les titres sont nombreux et la qualité rarement au rendez-vous: la saga The Substitute, 187 Code Meurtre ou encore Le Proviseur, pour ne citer que ceux-là. Toutefois, personne n'avait encore osé mélanger école et robots meurtriers. C'est désormais chose faite avec Class Of 1999, réalisé par Mark L. Lester en 1990.

Class Of 1999 est également la suite de Class 84, un film particulièrement violent et très influencé par Orange Mécanique de Stanley Kubrick.
Class 84 s'est rapidement taillé une certaine réputation auprès des fans du cinéma bis, le film racontant la guerre entre un professeur et des loubards très violents dans un lycée américain. Déjà, à l'époque, Mark L. Lester avait participé au film en écrivant le scénario.

Le voici donc derrière la caméra de sa suite, donc, Class Of 1999. L'air de rien, le film réunit quelques visages bien connus du cinéma américain: Stacy Keach, Pam Grier et Malcolm McDowell. Marrant de voir la tronche déjà vieillissante de l'acteur d'Orange Mécanique. En même temps, la présence de Malcolm McDowell n'a rien de très étonnante, l'acteur comptant de nombreuses casseroles dans sa filmographie.

Class Of 1999 appartient donc à cette catégorie. Le scénario est pour le moins débile mais se détache clairement du premier opus.
Attention, SPOILERS ! Dans un lycée américain, trois professeurs débarquent afin de faire régner l'ordre et la discipline.
En vérité, ces trois professeurs sont des cyborgs programmés par un scientifique complètement ch'tarbé (Stacy Keach) et avec une coupe de cheveux à coucher dehors (voir photo ci-dessous) !

A partir de là, Class Of 1999 se divise en deux parties bien distinctes. La première se déroule dans le lycée lui-même et nous décrit un quotidien régi par la violence. Les élèves ne cessent de s'insulter et de se foutre sur la tronche.
Les viols et le trafic de drogue font partie du menu fretin. Ce sont tous évidemment des punks et des petits marginaux.

Qu'à cela ne tienne, nos chers professeurs ne tardent pas à asseoir leur autorité par la méthode forte. Vive les fessées et les humiliations devant toute la classe ! Sincèrement, la première partie est à se pisser dessus !
Mais très vite, les robots échappent à tout contrôle et commencent à assassiner des élèves. Ce qui ne plaît pas vraiment au proviseur (Malcolm McDowell).

Nos cancres notoires décident alors de se rebeller et d'entrer en guerre contre les machines. C'est la deuxième partie du film.
Oui, je sais, le scénario est franchement stupide (pour être gentil) et oscille du côté de Terminator. Bref, vous l'avez compris, en matière de nanardise, Class Of 1999 constitue un véritable OFNI cinématographique.
Pour les amateurs, on leur conseillera de faire attention à leurs pauvres petits neurones !

Note: 01/20
Note nanardeuse: 17/20