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ROCK – En 2009, j’avais été bluffé par le premier album des Loops, un groupe suisse-allemand qui jouait un rock oldschool à la Deep Purple. Les voilà de retour avec un nouveau disque. Et si l’ambiance Deep Purle, orgue Hammond etc.. a plus ou moins disparu, on reste toutefois dans un rock bien retro.
On peut déjà dire qu’on ne s’ennuie pas avec ce nouvel opus. Le rythme est plutôt motivant, on a envie de swinger, de danser, de se déhancher. Et oui, c’est du rock n’roll les amis ! Du vrai, à la Rolling Stones, sans fioriture, sans chenit, c’est propre, c’est clair, c’est facile à comprendre. Le groupe site d’ailleurs Captain Beefheart en référence. Ca situe tout de suite nos Winterthurois…
Le disque est divisé en deux parties. RAW et RAKED. RAW est un plus brut que RAKED. Ce qui, fondamentalement, est presque logique. Les guitares sur RAKED sonnent souvent acoustiques, sans toutefois tomber dans le slow ou le pop-rock à deux francs six sous. Il y a cette touche de nonchalance dans la voix et un soupçon de folie dans la compo qui pourraient faire croire que les gars jouent complétement bourrés (Widow, Someday), mais ça on n’en sait rien… Dans la première partie il y a des petits chef-d’œuvre (Fare Thee Well, Over Down & Out, Jack The Ripper) et dans la deuxième aussi (Asteroid, Get Lost). On peut aussi rajouter que les gars ne se foutent pas de votre gueule avec 15 titres (OK avec deux interludes en plage 5 et 9) dont un instrumental très court (Le Tigre Noir). Car oui, le tigre est un peu le fil rouge, le symbole de l’album.
Et pour finir sans trop me compliquer la vie, je vais citer cette phrase pour nos amis anglais qui se trouve sur la fiche promotionnelle du groupe et qui résume assez bien le fond de ma bière : « A spicy cocktail of the wild Sixties, boozed-up beatpoetry and vaudeville reveries. RAW & RAKED electrifies your legs, makes you wanna dance and cry at the same time ». Si ça c’est pas magnifique…
Et pour vraiment finir cette fois, signalons la présence des Loops au Bleu Lézard de Lausanne, le 25 avril 2012. Un concert à ne pas « looper »… Ok, j’arrête le Picon pour ce soir…