Greenpeace a ensuite décerné une note à chacun, en fonction de trois critères :
- l’utilisation de substances chimiques dangereuses (mercure, PVC, retardateurs de flamme bromés, antimoine, beryllium, phtalates…) ;
- l’efficacité énergétique ;
- le cycle de vie et le recyclage du produit.
Résultat ?
Seuls trois produits sur les 37 proposés décrochent une note au-dessus de la moyenne : l’ordinateur portable Sony Vaio TZ11, du mobile Sony Ericsson T650i et du PDA P1i du même constructeur. En tête du classement, mais en dessous de la moyenne, on trouve aussi un ordinateur de bureau de Dell, un autre de HP, un ordinateur portable Toshiba et le téléphone N 95 de Nokia.
Pour prétendre fabriquer un produit vraiment vert, les entreprises doivent adopter une approche écologique globale : élimination des substances toxiques, amélioration de l’efficacité énergétique et meilleure gestion du cycle de vie. Les consommateurs ne devraient plus avoir à choisir entre un produit sans toxiques et un produit économe en énergie comme c’est encore le cas aujourd’hui. Un produit vraiment écologique doit à la fois être exempt de substances dangereuses, consommer peu d’énergie, avoir une durée de vie longue et pouvoir être recyclé.
Source : Greenpeace, synthèse de l’étude “Vers une électronique plus verte”