Le programme d’éolien en mer (ou éolien offshore) au large des côtes normandes et bretonnes, lancé ces derniers mois par le gouvernement français, doit permettre la création de « 10.000 emplois industriels directs » dans les régions limitrophes, a expliqué le ministre de l’Industrie et de l’Energie Eric Besson.
« Cela représente un investissement de 7 milliards d’euros et la création de 10 000 emplois industriels directs dans les régions Pays de la Loire, Bretagne, Basse-Normandie et Haute-Normandie », a indiqué M. Besson.
Le consortium mené par EDF et Alstom (pour la construction des turbines) est le grand gagnant de l’appel d’offres du gouvernement et a remporté trois des cinq champs éoliens proposés : Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Fécamp (Seine-Maritime).
Un consortium qui a séduit les pouvoirs publics par son ambition de construire des éoliennes « 100% en France » et de développer un savoir-faire national en matière de technologie éolienne offshore.
Alstom a ainsi annoncé la construction de deux usines à Cherbourg et de deux usines à Saint-Nazaire, afin de produire les éoliennes Haliade (d’une puissance de 6 MW) qui équiperont les champs offshore. Le consortium EDF-Alstom doit produire 238 éoliennes pour une puissance installée de 1428 MW.
Si Alstom et EDF ont remporté trois champs éoliens, le quatrième champ (Saint-Brieuc) a été remporté par le consortium mené par Iberdrola et Areva. Le cinquième champ) a en revanche été déclaré infructueux.