Cette semaine, le Nouvel Observateur fait couler son encre, en essayant de trainer le candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle, dans des eaux bien fétides, chargées des éléments de langage communs au FN et au Medef contre Jean-Luc Mélenchon.
Nous imaginons bien le légitime dégoût que cela ne manquera pas de provoquer auprès des lecteurs d'un hebdomadaire qui, en se trompant d'adversaire, en utilisant contre le candidat du Front de gauche des propos de caniveau, commet bien plus qu'un dérapage journalistique, qu'une erreur politique. Nous sommes là devant une sale opération électoraliste qui déshonore autant ceux qui l'ont commandé que ceux qui l'ont exécuté.
Oui mais voilà. Avec l'irruption citoyenne qui caractérise notre campagne, le pilonnage du Nouvel Observateur contre le Front de gauche fait déjà parti d'un vieux monde. Il n'est pas très beau à voir. Nous avons d'autres horizons, notamment les dizaines de milliers de visages rassemblés à la Bastille, au Capitole, et samedi sur la plage du Prado à Marseille. Ils sourient quand cela fait grimacer le Nouvel Observateur. C'est triste pour un titre dont les engagements passés trouvent un écho avec l'esprit de Résistance incarné aujourd'hui par le Front de gauche. En nous insultant, le Nouvel Obs se manque d'abord à lui-même.
Oilivier Dartigolles, porte-parole du PCF et co-directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon.