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Si vous ne pensez pas comme moi, c’est que vous êtes fou

Publié le 13 avril 2012 par H16

« Si vous ne pensez pas comme moi, c’est que vous êtes fou » : c’est, à peine résumé, la conclusion à laquelle arrivent ces chercheurs dont les subventions étatiques dépendent désespérément de la bonne continuation de la cause écolo-réchauffiste. Si l’on remet en cause le dogme officiel de la cause humaine au Réchauffement Climatique, ces chercheurs n’hésitent plus et vous placent dans la case des malades mentaux ou des salopards amoraux.

On peut par exemple citer le brave Jim Hansen (non, pas Jim Henson, le papa du Muppet Show), un réchauffiste notoire dont la position n’a pas varié au cours des dernières années même lorsque les soi-disant preuves du réchauffement anthropique, puis du réchauffement tout court, se sont avérées bidonnées. C’est, au départ, un physicien connu pour ses travaux sur les modèles numériques de simulation du climat, modèles dont on a pu juger de la pertinence au cours des années qui se sont écoulées depuis. On découvre (ô surprise) que les modèles ne sont que ça, des modèles, et que la simulation ne correspond décidément pas à la réalité, bien plus fraîche que celle prévue :

Les modèles de Hansen face à la réalité.Cliquez pour agrandir

Mais même devant les caprices de la nature et le réchauffement qui n’en finit pas de ne pas venir, le scientifique militant continue obstinément a proclamer à la Terre entière et l’Humanité pétrifiée (de froid ?) que son actuelle consommation d’énergies fossiles l’entraîne vers un enfer cuisant d’horreur et de catastrophisme. Pire, pour lui, pas de doute :

« climate change is a moral issue on a par with slavery »

(« Le changement climatique est un problème d’ordre moral comparable à l’esclavage. ») Ben voyons, au minimum, même ! En fait, le scientifique l’activiste a finalement raison : le changement climatique, tel qu’il est utilisé par les gens comme lui, sert effectivement à propulser au devant de la scène politique des propositions toutes plus collectivistes et socialistes les unes que les autres, allant de l’utilisation de technologies inefficaces, coûteuses et au moins aussi polluantes à une joyeuse décroissance qui fleure bon le retour à la terre, avec misère à la clef. Le tout, enrobé — comme il le préconise — d’une onctueuse couche de taxes carbones bien robustes qui permettent déjà de bien goûter le petit côté esclavage imposé à tous.

Mais le gars Hansen, c’est de la petite bière d’éco-catastrophiste à la graisse de hérisson, si vous voulez mon avis, à côté d’une certaine Kari Norgaard.

Vous ne la connaissiez pas, et ô combien vous aviez raison !

Cette charmante (enfin, façon de parler) professeur activiste en sociologie de l’Université de l’Oregon explique très clairement que, manifestement, ceux qui mettent en doute le réchauffement climatique sont des malades mentaux.

kari norgaard

Pour elle, je cite, résoudre le problème de scepticisme face aux changements climatiques est un défi tout à fait comparable à résoudre le problème du racisme ou de l’esclavage dans les états du sud de l’Amérique. Rien de moins. Là encore, la référence étonnante à l’esclavage vient à point nommé pour éviter, sans doute, le lien direct avec le nazisme qui rappellerait à la fois Les Heures Les plus Sombres De Notre Histoire et amènerait immanquablement à penser à un pathétique point Godwin, affaiblissant l’argumentaire huilé de notre propagandiste chevronnée. Ce serait dommage, hein.

Quelque part, il est plutôt rassurant de constater ce genre de débordements si grotesques : en effet, pour en arriver à se lancer dans des comparaisons aussi stupides, pour parvenir à lâcher, aussi sérieusement que possible, que les gens qui doutent sont bons au pire à enfermer, et au mieux à traiter comme des malades mentaux, c’est que ces gens sont arrivés au bout de leur logique interne : celui qui s’oppose doit être muselé. Et pour le sortir aussi ouvertement, c’est que le doute est de plus en plus fort et que les sceptiques sont plus nombreux.

On a connu des régimes où, justement, les scientifiques et les sceptiques qui osaient prendre voix contre le dogme officiel se retrouvaient enfermés, taxés de fous. Ces régimes auraient sans aucun doute l’assentiment discret mais permanent des chercheurs militants dans le genre de Hansen et Norgaard…

Historiquement, ces régimes n’ont jamais été libéraux. Il doit y avoir une raison.



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