Après la soirée d'avril chez Tiasci - Paalam, j'ai reçu ceci :
Il se présente brièvement, et saute presque sur scène, dans un élan un peu brusque, comme pour se donner du courage. Ils ont répété, Marc sait ce qu'il fait. Il lit des textes de toutes les époques de sa vie. Beaucoup d'inédits, dit-il. Une fois la lecture commencée, il ne doute plus. Et, surprise, il chantonne. Les textes s'enchaînent pendant 45 minutes : l'amour, l'errance, une mouche, extraits du spectacle « On t'appelle Vénus », la diversité est grande. Et il s'arrête, d'un coup.
Les questions du public fusent alors : « Pourquoi avoir arrêté d'écrire ? ». La réponse, un peu provocatrice, crée un débat mouvementé sur la technique et l'inspiration. A la demande générale, il lit d'autres textes. On se lève, on mange, les gens se mêlent, les discussions sur la poésie et la vie s'animent, on joue de la guitare, on chante...
De cette soirée chaleureuse on gardera en mémoire cette assurance un peu surjouée, forme d'une touchante pudeur. « Mais je ne suis qu'un homme », dit-il.