J'ai reçu le matériel électoral pour le second tour des municipales et il n'y a guère qu'une profession de foi à m'avoir fait bondir. Celle de la liste PS (crypto-trotskyste)-PCF. La première page contient un programme tout en anaphores, à croire que l'on lit un peu trop Henri Guaino ces temps-ci. La rhétorique sarkozyste finit par taper sur le cerveau de tous. Les six propositions commencent toutes par "Une ville" et l'accident communicationnel arrive à la quatrième :
Une ville de proximité, où la parole de chacun et de chacune est réellement prise en compte.
J'ai placé un point à la fin de la phrase, mais en fait il y a une virgule, et à la proposition suivante on a une…