genre: comédie fantastique
année: 1988
durée: 1h45
l'histoire: Joshua Josh Barkins fait le voeu de grandir. Le lendemain, il se réveille dans le corps d'un adulte. Mais à l'intérieur, c'est encore un enfant. Travail, amour, argent: il sera vite confronté au monde adulte.
la critique d'Alice In Oliver:
Indéniablement, Tom Hanks gagnera sa réputation via plusieurs comédies à succès dans les années 80. Big, réalisé par Penny Marshall en 1988, est de ceux-là.
Le film mélange à la fois comédie et fantastique pour un long métrage qui s'apparente davantage à un conte de fées.
Big peut alors s'appuyer sur un scénario simpliste mais plutôt inventif.
Attention, SPOILERS ! Joshua Josh Barkins désire à tout prix grandir et appartenir au monde des adultes. Un soir, avec sa famille, il se rend à la fête foraine.
Une fois sur place, il met une pièce dans un jeu étrange qui permet d'exaucer tous les voeux. Le lendemain, Joshua se retrouve dans le corps d'un adulte et se fait expulser de sa propre maison. Voilà donc Joshua propulsé du jour au lendemain dans le monde des grands.
Dans un premier temps, Joshua apprécie plutôt cette nouvelle situation. Certes, physiquement, Joshua ressemble à un jeune adulte de 25 ans.
Mais psychologiquement, c'est toujours un jeune gosse de 11 ans. Pourtant, son innocence juvénile séduit un constructeur de jouets.
Contre toute attente, Joshua se retrouve à la tête d'une prestigieuse entreprise.
Paradoxalement, Joshua devient de plus en plus adulte. Il doit gérer à la fois son nouveau travail, une histoire d'amour, son budget ou encore son logement...
Ce qui ne manque pas d'inquiéter son meilleur ami du collège. Au final, Big ressemble curieusement à la trajectoire et aux caractéristiques de son acteur principal, aux traits enfantins. Tom Hanks connaît sa période de gloire et multiplie les rôles à succès via plusieurs personnages souvent naïfs, ordinaires et plongés dans une société qu'ils ne comprennent pas.
Plus que jamais, Big ressemble à un conte sur l'enfance, le monde des adultes étant décrit comme un territoire hostile, étroit, calibré, étriqué...
Si la première partie fonctionne plutôt bien, la seconde perd totalement de sa saveur pour se transformer en petite comédie dramatique à l'intrigue archi-prévisible.
On a vraiment l'impression que Penny Marshall ne sait pas comment terminer son film. Ensuite, Big doit beaucoup à la performance de son acteur principal. Le reste du casting est franchement peu convaincant.
Mention spéciale à la pauvre Elizabeth Perkins, totalement à côté de la plaque et de son personnage. Enfin, Big accuse aussi le poids des années.
Cette comédie fantastique paraît terriblement kitsch et dépassée aujourd'hui. En l'état, Big reste un petit nanar des plus sympathiques mais aussi une comédie gentillette, inoffensive et à l'intérêt plutôt limité.
Note: 07/20 (c'est généreux)
Note nanardeuse: 14.5/20