(Source : TF1)
La candidate FN déclare dans une interview au Monde espérer parvenir au second tour. Elle assure qu’il y aura dans tous les cas un « écart important » entre elle et Jean-Luc Mélenchon, qui lui dispute la 3e place dans les sondages.
Elle y croit. « Ce sera beaucoup plus serré qu’on ne le dit », prédit dans une interview au Monde daté de vendredi Marine Le Pen jeudi. La candidate FN vise une « amélioration du score historique » de la présidentielle de 2002 (16,8%), obtenu par son père, Jean-Marie Le Pen. « Mais ce n’est pas mon objectif. Mon objectif, c’est d’arriver au second tour », précise la candidate dans le quotidien. Pour l’instant créditée de 14-15% dans les sondages, elle affirme se voir « à plus de 20% ». Pas de doute pour la candidate : il y aura en tout cas « un écart important » entre elle et Jean-Luc Mélenchon, qui lui dispute la 3e place dans les sondages.
Dans cet interview, la candidate voit le coup d’après. Elle n’exclut pas un changement de nom du parti qu’elle dirige depuis janvier 2011 si le rassemblement amorcé à la faveur de la présidentielle porte ses fruits aux législatives. Depuis le début de sa campagne, Marine Le Pen, qui se dit « ni de droite, ni de gauche », a rallié des chevènementistes mais aussi des « orphelins du gaullisme ». Début janvier 2012, elle avait annoncé que son alliance avec les souverainistes aux législatives porterait le nom de « rassemblement Bleu Marine » et intègrerait le parti de Paul-Marie Coûteaux, le Siel. En mai, la candidate avait annoncé qu’elle réserverait un tiers des circonscriptions aux législatives à des candidats extérieurs au parti, dans le cadre d’un « rassemblement patriotique. »