Mais attention : mal maîtrisée, cette pratique encore jeune peut vite devenir la porte ouverte à bien des dérives non éthiques, pour l’employé comme pour l’entreprise.
On peut ainsi citer :
- Un employé tenant des propos à l’encontre de son employeur (ce qui est contraire à l’obligation de loyauté)
- La fuite d’informations stratégiques
- Le comportement inadéquat d’un employé représentant son entreprise
- Une perte de productivité, liée au temps passé par les employés sur les réseaux sociaux
Ou encore :
- Un employeur franchissant la frontière vie professionnelle/vie privée en consultant les pages privées de ses employés,
- La discrimination liée aux contenus diffusés (photos, opinions émises…)
Pour éviter de tomber dans ces travers, il est recommandé d’établir une politique d’utilisation des médias sociaux, élaborée en commun par la direction et les employés les plus engagés sur ces médias sociaux. Cette politique doit définir :
- Ce que les employés peuvent ou ne peuvent pas faire sur le web
- Les lignes directrices de la communication de l’entreprise dans les médias sociaux
- Quels médias sociaux sont concernés, à usage professionnel ou personnel
- Les conséquences de la transgression de ces principes
Signée par tous les employés, cette charte doit être accompagnée de campagnes d’information et de sensibilisation sur les dérives des médias sociaux et les responsabilités légales de chacun. Une prise de conscience générale est en effet la clef pour une utilisation pertinente et efficace des nouvelles technologies, dans le respect mutuel et la confiance.
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