Ici,à Nü Köza (rue Charlie Chaplin,Dijon),et jusqu’au 3 mai,c’est un peu comme si on feuilletait l’album souvenirs de Fabien Lédé. En vrac,on retrouve ses graphismes tourbillons,« hypnotiques »dit-il,ses sculptures à la tronçonneuse,d’anciens dessins attendrissants,des grands dessins plus récents,fougueux,et ses œuvres style electro-pop,parfois naïves parfois trash…
Tout l’univers de l’artiste est réuni (même si,malheureusement,certaines œuvress,parmi les meilleurs,dont son installation de l’ABC,sont déjà parties en Pologne). Ce foisonnement de vie,d’amour et de mort,ces êtres fantasmagoriques qui semblent sortis de légendes intemporelles…
Son style répétitif est là. A la limite de l’obsessionnel. Feutres acryliques ou stylos bille couvrent et couvrent encore les surfaces. Les toiles sont comme,tapissées,brodées de milliers de petits points. Ses couleurs franches et vives sont là également.
Et on entre dans l’intimité de ses rêves,de ses envies,de ses pulsions jusqu’à en être gêné! C’est une œuvre impudique comme celles qu’on peut voir en art brut. Mais c’est aussi pour ça qu’on aime les créations de Fabien Lédé. (Qui se dédouble souvent,prenant des noms d’artiste divers! Max Tobias,Kludzen!!)
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