Ils sont déterminés, ils sont dans les rues et ils portent une « arme » destinée, non pas à prendre des vies, mais à en sauver.
Leur « arsenal » : une série de livrets d’information sur le danger des drogues, telles que le cannabis, l’ecstasy, l’héroïne, la cocaïne, le crack ou même le cristal Meth, qui font connaître les faits à leurs « cibles » - les jeunes, mais aussi leurs parents, le plus souvent désemparés, qui se voient confrontés à la situation d’un enfant qui se drogue.
Leurs « munitions » : des témoignages d’anciens toxicomanes qui parlent le langage des jeunes et qui leur vont droit au cœur ; une information bien documentée sur les dangers et les conséquences trop souvent mortelles de l’usage de la drogue.
La « Campagne pour une France sans drogue », menée par 300 bénévoles sont depuis plus de 17 ans sur le « front » de campagnes d’information, d’éducation et de prévention qui encouragent des personnes de tout âge, culture et croyance à dire « NON » à la drogue et à devenir eux même des acteurs de l’anti-toxicomanie dans leur région.
Une dimension européenne et internationale. Lancée officiellement en France en 1991, la campagne “Non à la drogue, Oui à la vie » a sensibilisé des millions de personnes au problème de la drogue dans 53 pays du monde, dont 20 pays européens.
Cette campagne va directement dans le sens d’une recommandation du Conseil de l’Europe qui exprime son inquiétude quant à la prolifération de l’abus de drogue dans tous les pays d’Europe et conclut que « l’éducation, dès le plus jeune âge, constitue le meilleur moyen de prévenir et de réduire la demande. »
Les associations « Non à la drogue, Oui à la vie » ont diffusé leur message anti-drogue par le biais de 42 millions de prospectus, 195 000 panneaux d’affichage, 8.8 millions de brochures d’information (distribuées gratuitement), 65 000 manifestations et conférences d’information et 6 000 articles de presses et émissions de radio et de télévision. Plus de 4 millions de personnes, dont des parlementaires, des médecins, des discothèques, des commerçants, des parents, des enseignants et des représentants des forces de l’ordre, ont apporté leur soutien à cette initiative, y compris en signant une pétition, manifestant ainsi leur engagement à lutter pour « un monde sans drogue ». Un kit de prévention édité en 11 langues par l’association américaine « For a drug-free life » est également mis à la disposition du public.
La drogue est-elle une fatalité ?. En France, 300 000 enfants de 12 à 15 ans fument du cannabis et 1 million d’ adolescents fument au moins 10 joints par mois. Face au manque apparent de solutions efficaces, certains « experts » défendent l’idée que vouloir résoudre ce fléau relève de l’utopie, et que la drogue est une fatalité avec laquelle il faut apprendre à vivre. Leur conclusion logique est qu’il faut se résigner à tenter de « limiter les dégâts » causés par la drogue du mieux possible.
A l’assaut de la forteresse du défaitisme. Pour Agnès Bron, porte-parole de la campagne en France, « L’expérience montre que le meilleur moyen d’éviter que nos enfants ne tombent dans le panneau en premier lieu, c’est de leur fournir dès le plus jeune âge une information factuelle et facile à comprendre, sur les drogues et sur leurs effets. Pour être efficace, la prévention doit éviter de recourir à la peur ou aux interdits, mais bien plutôt faire appel au libre arbitre et au jugement, qui sont les meilleures défenses contre le piège de la drogue. D’où l’importance cruciale de supports d’information clairs qui parlent vraiment aux jeunes. »
Les bénévoles de « Non à la drogue, Oui à la vie » ne peuvent que se réjouir des projets annoncés par le nouveau Président de la MILDT (Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie) et relayés apr lapresse antionale.
Pourquoi faire le jeu des dealers ?. Curieusement, certaines personnes cherchent à dénaturer ces actions de prévention anti-drogue et à décourager toute initiative dans ce domaine. Leurs arguments fallacieux, si convaiquants qu’ils puissent paraître au premier abord, ne parviendront pas à masquer leurs véritables motivations (soutenir et développer la consommation de drogue en vue de bénéfices ou de gains personnels). En effet, nul ne peut être longtemps dupe du fait que s’attaquer de quelque manière que ce soit aux initiatives anti-drogue revient, ni plus ni moins, à faire le jeu des dealers.
L’association "Non à la drogue, Oui à la vie" est soutenue par la communauté scientologue.
Contact presse : Agnès Bron au 01 44 74 61 68 [email protected] http://nonaladrogue.org