Turner et Hooch

genre: policier, comédie
année: 1988
durée: 1h30

l'histoire: Turner, un policier, doit adapter le chien d'un ami tué par des criminels. Le gros chien, Hooch, va venir perturber la vie calme de Turner, mais s'avère être un excellent ami.

la critique d'Alice In Oliver:

A la fin des années 80 jusqu'au milieu des années 90, le cinéma policier et d'action se découvrira une passion soudaine pour les cabots.
Après les duos de choc ou encore les deux flics au caractère opposé, le cinéma hollywoodien décide d'associer l'homme à son plus fidèle compagnon, donc, le chien. Plusieurs films de genre sortiront.
Au hasard, nous citerons la saga Chien de Flic ou encore Top Dog, un gros nanar dans lequel Chuck Norris se fait voler la vedette par un clébard idiot.

Sans compter quelques séries dérivées dans lequel le meilleur ami de l'homme mène l'enquête. Turner et Hooch, réalisé par Roger Spottiswoode en 1988, associe une nouvelle fois un flic ordinaire, Turner (Tom Hanks), et un cabot farceur, Hooch. Il s'agit également d'une production Walt Disney qui semble davantage cibler le très jeune public. En dehors de Tom Hanks, le film réunit également Craig T. Nelson, Scott Paulin et Reginal VelJohnson.

A l'époque, Tom Hanks n'est pas encore la star bankable du moment. Toutefois, l'acteur commence à se tailler une petite réputation via quelques productions sympathiques mais à l'intérêt plutôt limité. Au hasard, nous citerons Big, une comédie fantastique. L'air de rien, dans sa filmographie, Tom Hanks compte lui aussi son lot de casseroles.
Turner et Hooch est de ceux-là.

Le film de Roger Spottiswoode accumule tous les poncifs du genre. Même chose pour le scénario, sans grand intérêt.
Encore une fois, l'histoire n'est qu'un prétexte à réunir un flic ordinaire à un clébard farceur (je sais, je me répète).
Inutile de revenir sur la performance de Tom Hanks, en mode cabotinage, et qui se fait piquer la vedette par Beasley (c'est le nom du chien qui interprète Hooch !).

Indéniablement, le cabot est la vraie star du film. Dans un premier temps, le chien en fait voir de toutes les couleurs à son nouveau maître.
Mais par la suite, Turner et Hooch vont devenir inséparables. Comme c'est original ! Pour le reste, Turner accumule les bêtises, bouffe les oreillers de la maison, vient renifler régulièrement dans le frigo et invite même ses petites compagnes d'un soir pour faire travailler Paupaul.
Voilà autant d'anecdotes croustillantes et passionnantes censées nous faire rire. Hélas, le film tourne rapidement dans le vide après une petite heure de bobine.
Reste un petit nanar qui ravira probablement le très jeune public, peu exigeant en matière de qualité cinématographique.

Note: 04/20
Note nanardeuse: 13.5/20

 
Turner et Hooch - Bande annonce VF