Au week-end dernier, c’était “grandes marées”. Les pêcheurs à pied, le cul en l’air, gratouillant la palourde dans la vase à marée basse : une marée de 110 ou plus, ce n’est pas si souvent. Et puis la marée haute, inondant les quartiers ostréicoles de la bien nommée “route des Huîtres”, sur la côte orientale de l’île d’Oléron. Quand la météo reste sage, qu’aucune tempête ne transforme ce phénomène naturel en Xynthia, le paysage devient tout simplement beau. On a bien un peu les pieds dans l’eau, mais il suffit d’attendre la descendante pour retrouver le plancher des vaches. Une image, une seule, celle des plates à huîtres habituellement accostées à leur quai, et là donnant l’illusion d’être des navires de haute mer :