Le degré de protection des biens communs (eau, mer, biodiversité) est pour nous le véritable indicateur de la richesse réelle de nos sociétés. En 2006, la Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques
(transposant la directive sur l’eau) a été vidée de sa substance. Des décrets d’application sont absents (notamment sur les pesticides), la tarification sociale de l’eau jetée aux oubliettes.
La technique mise en œuvre dans l’exploration du gaz de schiste va à l’encontre des engagements pris par le ministre Borloo, qui a signé l’attribution des permis de recherche notamment au groupe
Total. L’autorisation d’exploration de gaz et pétrole de schiste contamine les eaux souterraines par les polluants inclus dans le liquide de fracturation et aggrave la sécheresse endémique des
régions d’exploitation. L’exploration des sous-sols à la recherche de gaz de schiste constitue également un risque sanitaire aigu pour les habitants des régions concernées. Que ce soit en matière
de risque industriel ou agricole, la droite n’a rien fait pour limiter l’exposition des Français aux polluants.
Alors que la France est sommée par la Commission européenne de s’expliquer sur la prolifération d’algues vertes, un décret assouplit les normes d’épandage du lisier qui en est à l’origine ! La
loi sur les OGM quant à elle ouvre la porte à la dissémination et constitue une atteinte certaine au principe de précaution. La France prend un cruel retard dans la mise en place des trames
vertes et bleues qui protègent la biodiversité en permettant l’échange national des espèces animales et végétales : les indispensables transferts de ressource aux collectivités font défaut.
La droite, en cédant aux lobbies, démontre son incapacité à résoudre les questions sociales et environnementales. Il serait temps d’initier des mesures viables pour nos écosystèmes.
Source : Jeunes avec Hollande