Suite aux nombres conséquents d’éloges vidéoludique qui a obtenu le dernier titre des gars de thatgamecompany : Journey , je me suis décidé pour le moins naturellement à me le prendre sur le PSN surtout que je disposais d’une carte de 20€ ( Trine 2 devra encore patienter un peu avant de trouver de la place au sein du DD de ma PS3). Cerise sur le gâteau il s’agit ici de mon premier jeu complet que j’achète sur le PSN. Alors que faut cette atypique Journey que la presse n’hésite pas à en faire les louanges.
Autant le dire maintenant si vous comptez jouer à Journey, il est nécessaire d’y jouer l’esprit ouvert, et surtout avec deux voir trois heures devant soi. En effet Journey est un jeu très court, mais pas incomplet pour autant. Ne vous attendez pas non plus à un titre bourré d’action, on est à des années-lumière d’un Call of Duty, mais vous devez sans doute déjà savoir tout ça.
Les graphismes de Journey sont absolument sublimes, la patte artistique du titre est un grand bol d’air frais dans une industrie qui le plus souvent nous ressort le même genre de production. Tout est épuré, la progression se fait avec une fluidité déconcertante, le plus souvent il suffit de se diriger vers la montagne au loin pour progresser dans le niveau. Inconsciemment le jeu nous indique en permanence le chemin, alors que pourtant dans les faits il ni a aucune indication, ou flèche qui nous indique clairement ou aller, et pourtant avec le positionnement de décor par-ci parla le titre nous montre la marche à suivre, épatant ! Notre petit personnage au design réussi, se mouvoit dans les niveaux avec aisance, et pourtant notre gameplay et le plus simpliste possible. En effet hormis les touches pour ce déplacer et celle pour sauter, il y a qu’une touche qui permet une action. Cette dernière produit un son combiner à une vague d’énergie qui à pour but de rallier les bouts tissu flottant à notre écharpe afin que celle-ci voie sa barre d’énergie augmenter.
Le gameplay de Journey repose principalement sur cette fameuse écharpe qui s’agrandira à chaque fois que vous obtiendrez des glyphes lumineux. Lorsque vous aurez attiré tous les morceaux de tissu jusqu’à vous, ces derniers vous rempliront votre écharpe de symbole lumineux qui corresponde en réalité à votre jauge d’énergie qui vous permet entre autres de planer.
Le moins que l’on puisse dire c’est que Journey est un titre plutôt avare en parole, les différents protagonistes que l’ont rencontrent ne parlent pas, ou se contente de poussés de simple son. J’avoue que j’ai eu un peu de mal dans un premier temps à comprendre les premières cinématiques, mais par la suite tout est devenu plus clair, et le côté sourd des personnages renforce le côté libre d’interprétation du titre.
Journey, c’est avant tout une expérience vidéoludique, qui vous prendra à certain moment par surprise, et par d’autre qui vous émerveillera devant ses tableaux visuellement magnifiques. La dimension coop du titre en rajoute une couche, celle-ci est limitée au strict minimum. Ici pas de chat vocal, seulement le son de notre personnage, il est d’ailleurs assez génial de voir comment les joueurs essai de communiquer simplement avec un seul son. En effet pour ce que j’ai joué au jeu, les autres joueurs n’hésitent pas à guider les nouveaux joueurs et leur montrer les endroits secrets dont regorge le titre. Le coop est tellement simplifié que par moment l’on pourrait croire que l’on joue avec une IA, et il faut avouer que cela fait chaud au coeur de voir les joueurs s’entraider aussi facilement sans qu’aucunes insultes ne fusent.
Malgré la somme demandée de 12€, Journey est clairement un titre à essayer ne serais-ce que pour compléter son CV de gamer, et montrer notre bon goût du jeu vidéo aux autres joueurs. Bref une expérience unique, courte est intense à la fois qui à coup sûr vous relaxera. Il est naturellement difficile de décrire les sensations que l’on à ressenti dans Journey sans spoiler pour autant, mais garder en tête que le jeu vous réserve des moments qui vous apporteront le plus grand bien, un peu comme quand on ressort d’une séance de massage, et que l’on se ressens totalement décontracté, c’est un peu ça Journey : une sorte de massage vidéoludique.