Magazine Humeur
Quelle histoire !
Rien que pour un lien ?
"La vie est formidable, vivons seulement" comme le disait quelqu'un. Quelle honte ! Auteur et créateur de FUZZ, actuellement fermé, Eric Dupin se retrouve devant les tribunaux tel un malfrat qui aurait braqué une banque. Et quelle banque, une pas prête à faire banqueroute d'autant plus que le jeu d'acteur lui va à merveille. Comment peut-on croire qu'on est inattaquable dans le monde actuel ?
C'est le risque d'être influent ? Sans doute.
Eric aurait eu le tort de mettre un lien sur Fuzz, lien qui parlait d'un acteur très célèbre, surpuissant même, si l'on en croit d'ailleurs sa plainte supersonique et la convocation du père de Presse Citron, ce blog très influent et très fréquenté.
Cet acteur qui gagne des milliers d'euros par film, est sans doute convaincu que les blogueurs influents roulent sur l'or. Que nenni.
Faites passer le mot !
LES COMMENTAIRES (2)
posté le 05 septembre à 21:03
j'ai rien pigé à l'affaire ....?
posté le 18 mars à 22:38
Bonsoir,
je suis l’un des journalistes citoyens du site Surf The Info. Nous sommes dans la même situation qu’Eric Dupin. L’acteur en question nous demande 35 000 euros. C’est la mort assurée de ce journal citoyen crée en Septembre dernier. Ce site ne génère pas d’argent, au contraire, il en perd 300 euros par mois en frais de serveur! Autant dire qu’il est impossible de continuer l’aventure. Si au moins l’acteur en question et son avocat nous avaient mis en demeure, nous aurions retiré l’article en question immédiatement. rappelons nous de la jurisprudence Laure Manaudou. Son avocat avait demandé aux blogueurs de retirer sous 48 h les photos nues de la nageuse et tout le monde s’était éxécuté. Qu’on ne me dise pas que l’honneur de l’acteur en question a été altéré par ces articles lorsque l’on sait que ces modestes blogs ne dépassent pas la centaine de lecteurs. S’agit-il d’une affaire mercantile? Les avocats voient-ils dans le web 2.0 une nouvelle poule aux oeufs d’or alors que pratiquement personne en France n’arrive à en vivre? Je trouve cette histoire triste à pleurer, absurde, grotesque. Nous allons voir demain et le mercredi 26 devant le TGI de Paris des petits artisans du web sur le banc des accusés. Drôle de justice…