Et ce pour les miettes des capitaux étrangers.
« On ne pourra jamais rien réussir de durable au Québec si, une fois pour toutes, on ne s’attaque à la racine du mal. Et la racine du mal, c’est que notre économie ne nous appartient pas. C’est aussi simple que cela, mais c’est aussi grave que cela. » C'est Jean Lesage qui disait ça. Dans les années 50/60. C'est fou ce qu'on entend l'écho de ce discours quand Champs Jarret nous parle/vend du/le Plan Nord.
"Serons-nous toujours victimes de cet état d’esprit qui nous condamne à ne toucher toujours que les miettes qui tombent de la table à laquelle mangent ceux qui viennent d’ailleurs ? Certes ces miettes peuvent en certains moments paraître être très abondantes, mais elles ne seront toujours que des miettes. N’en avons-nous pas assez d’être perçus comme un peuple de quêteux dont les richesses sont exploitées par tous excepté nous-mêmes ? Comme si cela était le mieux dont on peut d’attendre ? "
C’est en milliards et en milliers de milliards que la valeur des ressources naturelles du Québec s’évalue: pétrole, gaz, mines, vent, ( eau, soleil).
Dans le “plan marketing du Nord”, il n’y a pas, à ce que je sache, de volet transformation, ni de volet distribution digne de ce nom.
Je ne me rappele pas non plus avoir entendu parler d'une quelquonque clause protégeant la juridiction des travailleurs québécois non-plus.
Le Plan Nord serait en réalité le vol du siècle.
Charrogne pourrait passer à l'histoire ça c'est certain...pour les mauvaises raisons.
Quand il vendait le Plan Nord il y a un an, les gens applaudissaient vivement.
Le même discours aujourd'hui amène des applaudissements polis, presque gênés.
On est toujours gêné quand on s'apprête à se planter.
Et on ne l'est même pas quand on dit des grossièretés comme "les étudaints ne veulent pas faire leur juste part"