(Jour N - 11) Dans la rubrique « On n’arrête pas de se marrer »… fort chronophage ! Point n’est ensuite besoin que je me pose la question de mes éternels retards, des informations capitales en chassant d’autres à la vitesse des TGV. « A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6 - 34) mais le chanoine de Latran aura toujours autant de mal à nous convaincre de la prétendue « charité » dont il ne cesse de se vanter : « Quand donc tu fais l'aumône, ne va pas le claironner devant toi ; que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite » (Matthieu 6 - 2 & 3).
Or donc, au moment où Nicolas Sarkozy envoie Rachida Dati et ses fameuses « bottes rouges » qui coûtent la peau des fesses et n’appartiennent pas précisément à la panoplie « populaire » en « Vogue » dans les cités taper en avant-première sur François Hollande il envoie sa meuf faire - sans grand risque - la retape chez les bourges. Carla Bruni restant douillettement dans ces « quartiers » si maltraités du XVIe arrondissement. Vous ne pensez quand même pas que l’ancienne égérie de la gauche « bobo » irait porter sa bonne parole dans ces banlieues de relégation sociale que « mon mari » prétend mensongèrement avoir sauvées de la misère.
Il me semble qu’elle serait plus à même de faire des réunions certes Tupperware mais pour faire la promotion de ses sacs à main de grand luxe … Superbe collection à en croire un magazine super-branché mode des pipôles (Plurielles - mode des stars 20 février 2012)… Je fais feu de tout bois selon les articles dénichés grâce à Google et j’allumerais de même façon Rachida Dati une star de la politique « folle de godasses » (Plurielles 29 février 2012) - à la manière de Cory Aquino, ex-dictatrice des Philippines ? Qui en possédait une sacré collection - que Nathalie Kosciusko-Morizet, et ses très chères bottes (Plurielles 27 mars 2012). - 1.700 €. Les fameuses « bottes rouges » de Dati coûtant 1395 $ selon le Nouvel Obs Rachida Dati en bottes rouges : le retour du bling-bling pour Sarkozy. (27 février 2012).
Avouez qu’à l’heure où l’on pinaille pour savoir si le Smic à 1.700 € serait une parfaite hérésie - en n’ayant garde d’oublier qu’en 2007 le débat portait déjà sur le Smic à 1.500 € dont j’appris plus tard qu’il était en vigueur Outre-quiévrain : forcément encore une "histoire belge" - ça "l’affiche plutôt mal" pour Sarko & sa clique. Ceci dit, si le Smic à 1.700 € me parait une mesure opportune, elle n’est pas dénuée d’inconvénients. Car je doute que si la mesure était votée - dans l’hypothèse d’une victoire de François Hollande - les salaires un peu supérieurs seraient revalorisés quasi automatiquement. Les petites « couches moyennes » seraient donc pénalisées une fois de plus : leur niveau de rémunération rejoignant les salaires de base : tous des smicards !
Sans rien dire au demeurant des retraités du bas de l’échelle qui comme moi émargent à 900 €, en dessous du seuil de pauvreté - datant de 2009 - soit 950 € et dont il me semble que François Hollande n’a pas tenu compte… Affaire à suivre, j’y reviendrais car la question est d’importance, y compris parmi les vieux qui auraient fait la différence en 2007 en faveur de Sarkozy. Essentiellement sur les questions sécuritaires mais putain, bordel de merde, ils ont été drôlement "matraqués" par les mesures fiscales, économiques et sociales prises par la suite.
J’en reviens donc à la prestation de la « Dame de Maintenant » - allusion toute gratuite à Françoise d’Aubigné, favorite de Louis XIV et sans doute son épouse morganatique - avec beaucoup moins de grandeur à la clef. Son seul objectif - assigné par son seigneur et maître - étant de faire voter Sarkozy. Vous me direz que dans le très bourge XVIe arrondissement - en choisissant très scrupuleusement ses cibles - des pipôles comme Véronique, ex star médiatique de "Gym tonic" dont l‘article nous apprend qu‘elle s‘appelle « de Villèle » : apparentée à Jean-Baptiste (ou Joseph, selon les sources) ministre sous la Restauration : Louis XVIII puis Charles X ? - l’exercice n’était guère difficile : prêcher de quasi converties :
« Des épouses d'hommes d'affaires ou alors venues du mileu de la mode, du show biz, de la télévision. Une styliste voisine avec une journaliste ou la femme d'un producteur de cinéma (…) Toutes les invitées ou presque sont acquises à la cause de Nicolas Sarkozy. Rares sont les indécises ou les réfractaires. Certaines militantes sont venues chercher auprès de Carla Bruni-Sarkozy un argumentaire pour convaincre des entourages parfois réticents ».
J’en suis tout à fait aussi capable. Mais dans le camp opposé. Et pour tout dire, je ne suis pas vraiment faite pour la vie politique : j’ai toujours détesté l’idée de con/vaincre… décortiquer le mot donnant toute signification à cette allergie.
Elle leur la bâille bien belle, la mère Bruni-Sarkozy - soudainement devenue citoyenne française par la magie d’un décret de naturalisation dont personne n’entendit jamais parler lors même qu’avant de devenir Première Dame de France elle se répandait en horreurs sur la France et les Français dans une interview donnée à un tabloïd britannique ! C’est dire si elle partage cet amour de la France que Nicolas Sarkozy n’a jamais éprouvé. « Je voulais faire cela depuis longtemps mais je m'y suis prise trop tard à cause de mon bébé »… programmé depuis au moins mars 2011... Elle la joue « Mère courage » en pendant de « Captain Courage » menant le navire amiral France à sa déconfiture.
C’est qu’elle assure - sans rire ! - qu’il « va sauver la France »… Qu’il l’ait foutue à genoux ne saurait pénétrer son cerveau reptilien. Une autre réunion serait prévue - Nicolas Sarkozy étant absent : il a téléphoné pour dire qu’il était retenu à Florange mais assisterait en best of à la prochaine… ce qui fait furieusement penser à son intrusion - à l’évidence préparée - naguère lors d’une interview donnée par « Femme Actuelle »…
J’ose rêver à l’avenir de Carla Bruni si Sarkozy se prend dans la gueule la « vague » à contrario de celle qu’il espère. Has been. Fichue quant à sa carrière de musicienne sans voix (électorales).